Aquatiquement vôtre (pv Kyle <3)

Piscine : Grand bocal à poisson surchargé en chlore. C’était aussi l’endroit ou on avait le plus de chance de trouvé Russel…Après son lit ou celui d’une de ses conquêtes. Donc, autant cherché un bocal à poisson dans une animalerie !
Le grand garçon avait les cheveux qui dégoutait doucement sur son dos. Oui, il était mouillé, il avait plongé une fois ou deux questions de voir ce que sa donnerait. De prendre contact avec le liquide de la viiie.
Amedée avait marché pour se rendre à la piscine. Traversé tout le collège nu-tête, excellents exercices pour la plante des pieds. Oui oui je vous jure ! Pendant la vingtaine de minutes que sa lui avait prit pour traverser BU les regards s’étaient portés sur ses papattes nues. Le sol était froid certes mais Russel s’en touchait allègrement. Le but tout simple de cet acte nudiste avait été de se déplacé d’un point A à un point B avec le moins d’objet possible avec lui. Ainsi il avait dans son sac le strict minimum : ces deux mp3, une serviette blanche, un deuxième maillot de bain, une minuscule ombrelle pour mettre dans les cocktails, une peluche en forme de pikachu et une balle en plastique. Bah oui, le strict minimum ne signifie pas nécessairement utile ! Il souriait tranquillement les mains dans les poches d’un baggy noir sous lequel son jambon était recouvert d’un maillot de bain noir avec un petit panda sur la fesse droite. Son préféré. Confortable ce maillot ne lui moulait pas trop la bite et lui laissait une sensation confortable partout partout. J’ai dis confortable pas excitante han. Fallait tout de même plus qu’un maillot de bain pour l’exciter le grand.
Du haut de ses 6pieds, Russel avait l’aire fier, presque trop beau à vrai dire. Et je ne dis pas ça parce qu’il le croyait. C’était juste, vrai. Ce matin là du moins. Aucun bouton, rien. Il portait sa camisole préférée. La blanche écrite F*ck off sur le devant.
Il avait toujours une belle allure dans cette putain de camisole.
Dans ses oreilles il avait une paire d’écouteurs blanche Apple qu’il avait lui même transformé avec un marqueur noir. Rien d’excitant, il avait seulement dessiné un petit cœur dessus. Les accessoires, cette fois, ne prenaient pas trop de place. Rien de vraiment extravagant. Une paire de lunettes en plastique noir qui lui donnait l’aire le plus intello et sexy du monde.
Russel avait même penser - Oui je vous jure il pense ! - à ces cheveux qu’il avait attachés en une queue de cheval haute placée sur sa tête. Bref, au lieu de me répéter, disons juste qu’il ait une gueule baisable grave quoi. Comme d’hab. Il était pas Chaud Lapin pour rien.

Il avait donc traversé tout le collège avant d’arriver à la piscine. Là, il avait déposé son sac dans un coin avant de sortir la serviette pardessus. Il avait branché son mp3 dans les enceintes de la piscine. Le son pour une fois-et très étonnamment- n’était pas tellement à chier. La chanson envahis rapidement toute la pièce ; une reprise d’Imagine de John Lenon par un autre groupe. Bah si c’est une reprise se sera pas un truc fait par un autre groupe ! La chanson était douce, voir calme et tranquillement, elle changea. Le temps que Russel retire ses vêtements et les pose dans un coin. En maillot de bain, il retira ses lunettes et l’élastique qui retenait ses cheveux. Ils tombèrent sur ses épaules. Tranquillement contre son torse. Pas question de mettre de casque de bain. Beurk ! De toute façon, même sans casque, Russel plongeait trop bien. Alors bon, sa changerait rien. Le tatouage au-dessus de son fessier apparaissait aux yeux de tous.
Il avait donc grimpé, attiré par la plate forme haute placer. Et oui, pas de demi-mesure directe en haut ! 5mètres. Il avait plongé une fois, tout simplement juste plonger les mains devant la tête comme pour pointer la direction où allait. "Oops, c'est par-là monsieur!"
Et à la dernière seconde Hop, une petite vrille. Ensuite, Russel avait fait quelque longueur. La musique avait évolué : Allez miyavi, fait bouger nos petites fesses de volailles.
-Russel avait déjà commencé à chanter en sortant de l’eau. À cette heure là, de toute façon, les gens dormaient. Enfin, ceux qui n’étaient pas déjà levé dormaient. Il devait être quoi…7hrs le matin. Le chlore avait eut le temps de mariné dans l’eau toute la nuit.
Danse, danse, Russel se laissait allez, que quelqu’un le voit ou pas il s, en foutait quoi. C’est souvent les pokemons qui ont l’aire le plus con qui s’en foute. Mais Ru savait danser quand même. Il bougeait bien. Relativement bien, l’eau éclaboussait autours de lui alors qu’il s’amusait complètement débile quand 1 Be Wiz U commençait. Un peu de Air guitare alors qu’il marchait à nouveau vers le plongeoir pour un deuxième spectacle.
Cette fois, il était monté jusqu’au 7.5 mètres question de tous les cloués sur place.
Clouer qui sur place ? Et bah tous ceux qui n’étaient pas là !

- kimi ni kimi ni kimi ni todoke, mune ni mune ni mune ni hibike
kono sekaijyuu daremo hitori jyanai kara (2 be with you)
I believe I believe I believe tatoe even if even if kamisama ni
sore ga kirei koto da to iwareta to shite mo boku wa kamawanai
tatoe soba ni irenakutemo, hanarebanare demo ii
boku ga koko ni ite kimi ga soko ni iru sore dake de ii *

Mignon non? Même moi j’ai aucune idée de ce que sa veut dire! Mais Russel le sait. Sa maman lui a apprit à parler Japonais quand il n’était qu’un petit dildo sans batterie. Je vous laisse deviner ce que sont que les batteries en question !
Un petit sourire dessina ses lèves. Il avait ensuite sauté. Le plus simplement du monde en fait. De dos, il s’était laisser tomber dans le vide avant que ses genoux ne touche sa poitrine et qu’il ne tourne sur lui-même trop vite. Ah ! Si vous pensez qu’il va rater son entré parce qu’il tourne et descend aussi rapidement vous vous tromper. À la dernière seconde, son corps se détendit et les bras eurent à peine le temps de se placer droit, doigts collés avant que son corps n’entre dans l’eau. Il se sentait bien. Juste bien…Ou non, plutôt vraiment bien. Il sortit de l’eau un sourire colorant ses lèvres rosées. Il rit pratiquement en fait. Un râle masculin s’échappa de lui.

C’était dans ses moments là que Russel était le plus agréable à voir. Oui, oui quand il plongeait ; il avait ce sourire doux, enfantin comme quand on présente une gâterie à un enfant turbulent qui aurait fait l’effort d’être sage trop longtemps.
Ensuite il était grimpé une nouvelle fois sur la plate forme. Sans sauter il s’était assit sur le truc de béton qui fait mal quand on se cogne dessus. Comme s’il voulait méditer. Mais non. Quelque chose autours de lui avait perturbé son chant aquatique, ses pouvoirs de pokemon étaient perturbés par quelque chose…Quelqu’un ? Russel se mit à chanter la chanson qui avait une nouvelle fois changée. Cette fois, s’il ne se souvenait pas le titre, Russel se souvenait de toute les paroles par cœur. Il se releva en dansant, en chantant sur toute la surface du truc de béton qui tue. Les yeux fermés question d’avoir l’air encore plus idiot.
C’est dailleurs dans les moments où a l’aire le plus con et qu’on espère être le plus tout seul qu’on se retrouve finalement pas si tout seul que ça mais toujours aussi con !
Le pauvre petit poulet ! Enfin, qui savait, peut-être que personne n’entrerait à ce moment, que personne ne verrait le déhanchement super sensuel que Russel s’offrait personnellement. Shake ton body l’Oiseau ! C’est qu’il dansait bien le bougre !
Direction le vide. Plus il se lâchait, plus il se rapprochait de la partie inexistante du béton. Vous savez…Le rien qui sépare l’eau de l’endroit ou se trouvait le John Travolta des tarés à ce moment ?
Glissade et Hop, le voilà parti dans le vide. Toooooommmbe et non, maladroitement Russel transforma sa chute en plongeon Son corps tendu se mit à tourné sur lui même comme une toupie faite sur le long ou …Un truc moins catholique lâcher dans le vide.
Les bras autours du torse s’étirèrent et Russel tomba comme une pierre dans l’eau. Mal placé son bras s’était retrouvé plier et le choc avait été tel que la douleur qui avait prit son membre en otage n’avait d’égale qu’un coup de pied bien placé.
Ragent, il du nager péniblement avec une seule main jusqu’au rebord de la piscine. Son bras saignait. Peut-être pas aussi abondement que l’aurait voulu un médecin psychopathe mais sa saignait quand même. Russel épongea l’ouverture avec sa serviette songeant qu’il avait été tout de même chanceux d’avoir si bien réussit sa vrille avant de s’éclater la gueule de son bras.
Enfin, au moins c’était ça et pas autre chose qu’il avait de fendu.
Pauvre chou.

La lumière qui entrait par les puits de lumière au-dessus de la piscine se remplissait petit à petit d’une lumière plus vive. Il du donc passé plusieurs minutes à éponger ce connard de sang avant de jeter une nouvelle fois à l’eau…À partir du bord de la piscine Russel fit le plus petit plongeon imaginable. Savez ceux qu’on fait tous à la piscine pour s’amuser et après on dit : REGARDE MAMAAANN !! Juste avant de s’éclater solidement contre un autre gamin qu’on avait malheureusement pas vu parce qu’il était sous l’eau. Après on avait toujours droit à une sucette. Mais Russel n’avait toujours pas d’entraîneur…À quand sa sucette ? Bref, il plongea comme ça, comme tout le monde quoi oubliant probablement qu’il était doué comme un dieu, son maillot de bain découvrant sa craque de fesses et son tatouage.

Russel fit quelques longueurs. Allez… revenir… allez…revenir…allez…revenir. Merde alors !
Mais l’esprit tordu de Russel eut une idée qu’un certain natationiste avait déjà expérimentée. Un poisson bleu. Russel fit encore une ou deux longueurs avant de déposer…Un morceau de vêtement sur le côté de la piscine. Mais attention ! Pas question de perdre sa dignité ! Russel avait bien prit soin de le déposer près du pied du plongeoir question de toujours savoir ou il se trouvait. De ne pas le perdre quoi. Ainsi, il se mit à batifoler dans l’énorme bain de chlore nu comme un homme tout nu. Un pikachu sans son poil. Russel nageait sur le ventre appréciant étrangement le contact de l’eau sur sa peau. Sans se douter de tout ce qui pourrait lui tomber dessus. Bah oui, si lui avançait dans l’eau, le temps avançait point…La chanson changea encore…

To deliver to you, sound to the chest
Because being alone means there is no one else in this world (2 be with you)
I believe even if God was gone
It is a pure thing so I am not concerned
Even if it stays inside, without your hand
Me being here, it is possible to be just as you are

« Un endroit sombre et noir. Résumant si bien l’infini. Aucunes limites, aucuns repères. Enfermé dans un endroit vaste. Libre dans cet infini. Seul face à tout. Seul face à rien. Un grain de sable sur une surface place et opaque. Une trompeur qui s’infiltrait dans tous les pores de ma peau : j’étais mort dans mon sommeil. Un certain réconfort, qui ne se résumait à nulles douleurs physiques. Calme, paisible. C’était presque reposant.
Un silence angoissant. Je n’avais rien à craindre, et pourtant mon cœur mort palpitait dans ma poitrine, ma respiration trop rapide, suffisait à me donner le tournis. Je suffoquais, je tremblais. J’avais peur. Peur de quelque chose qui n’existait pas, et n’existait jamais dans cet univers.
Soudain, le sol noir se dérobait sous mes pieds. Cette sensation de vertige, de tout perdre, de s’évanouir au-delà de toute réalité. Je tombais les entrailles des Enfers. La noirceur de mon cœur. »

Ce fut, très certainement, mon cri qui me réveilla un sursaut. Un cri à en déchirer les tympans, à en déchirer le cœur. Empreint de rage, et de douleur, de peur et d’hystérie. Je mis un certain moment à comprendre que j’étais dans mon lit : dans cette chambre de Brandon University – que je partageais pour l’instant qu’avec Russel, pour la troisième année consécutive ; nos anciens colocataires allaient être renouvelé, une fois de plus. Mais j’étais seul. Le lit de mon amie, était assurément vide. Pourtant, dans cette pièce, flottait toujours son odeur exotique et envoûtante.
Mes pensées dévièrent vers d’autres choses, alors que non seulement mes tremblements n’étaient plus que quasi inexistants et ma respiration redevenait calme. Bientôt la sueur qui perlait sur ma peau disparue, lorsque je m’emmitouflais dans le drap. Mes yeux se fermèrent automatiquement. Je n’aimais pas, ne pas me sentir dans cet état second qui m’enfermait, et qui me définissait. Qui définissait le tireur d’Elite, Kyle Andrews.
Dans un état, où je ne fessais tout que par automatisme, où mes discussions n’étaient que par simple politesse ou obligatoire, une illusion de phrases constructives et sympathiques. Même pas. Des phrases vides et dénuées de sens la plupart du temps. Une voix sans entrain, un regard presque vide, un air morose. Où chaque parole m’effleuraient et me semblaient si lointaines, et que peu compréhensible.

Ce fut l’eau brûlante contre ma peau, qui me fit remarquer que j’étais sous la douche. Ma peau pâle parsemée de plaques si rouges (…) Une fois habillé – de mes tennis noires, d’un baggy en jeans noir, et qu’un tee-shirt blanc customisé, un peu trop grand dévoilant dans certains mouvements l’une de mes clavicules – je m’emparais de ma veste noire (digne d’un costard) … Puis, je remarquais que mon pendentif n’était pas à sa place : sur ma table de chevet. Un grognement sourd et frustré s’arracha de ma gorge irritée.
Un regard haineux sur le lit voisin, puis j’attrapais mon sac à dos, en bandouillère sur mon épaule gauche. Je savais qui l’avait et où il était. C’était Russel – du moins à 95, vu qu’il était un des seuls à oser de toucher le bijou (une rose, liée à une croix, le tout en argent) et arriver à calmer la fureur qui me gagnait à chaque fois. Et où … Dans ce lieu maudit …
Je ne supportais pas que l’on touche mes affaires, surtout sans mon autorisation. (Cela aurait été des fringues, je n’au rien dit. Vus que nous avions l’habitude lui et moi de … Comme s’échanger des vêtements de temps à autre. La première fois c’était par inattention …. ) Et surtout, le seul objet qui m’étais cher. Je n’avais jamais osé lui dire d’où il venait. Mais pour moi, il possédait une énorme valeur sentimentale. Et le plus simple d’esprit l’aurait compris. C’était l’un des cadeaux de mon … Ex. Hikaru. Tu sais le magnifique nippon, mort d’une overdose, quasiment sous mes yeux, dans notre chez nous, après trois ans de vie commune.
Je l’a sentait monter. Cette haine, cette colère, cette frustration, cet amour blessé me submerger ; et m’engourdir les membres. Et cette douleur atroce qui m’arrachait le reste de mon cœur.

Par automatisme, mes pas me guidaient vers la piscine ( et non pas par habitude…) – alors que je n’y avais jamais mis les pieds en deux ans. J’étais plus qu’irrité que ce con (Russel) m’obligeait par cet affront délibéré, à mettre les pieds dans un lieu que je détestais. Aucun doute là-dessus, il devait être à 99.99% à la piscine (surtout à cette heure-ci, et que la veille au soir, il était dans la chambre.)
La piscine. L’eau. Des choses qui me terrifiaient. Une phobie dont je n’avais aucun contrôle.

Après avoir passé les doubles portes, l’odeur du chlore eut un drôle d’effet, inattendu, sur moi. Ma colère se volatilisait. Ou plutôt se transformait en stress. Et lorsque j’arrivais lentement vers … Cette chose qui retenait des milliers litres d’eau … Mon angoisse se transformait en panique dissimulée, bien que mon regard était terrifié. (Comme si je m’attendais à ce que le bassin se réveille, et vienne m’engloutir, et me noyer de sa propre initiative… Ridicule, je sais.) Mon regard était fixé à présent, sur le nageur, me laissant porter par les notes qui me calmaient doucement. Mes pieds étaient comme fixés au sol, je ne bougeais pas, tentant de me rappeler pourquoi j’étais venu. Ce qui réveilla en moi, ces sentiments plus tôt décrit. Et je sais pertinemment que ma colère était exagérée. Mais ne fessons pas les choses à moitiés …



Kyle se réveillait ? Bien sûr que non. Il est toujours à semi endormis. Il paraît tout simplement plus vivant, plus sur terre. Son regard, qui déjà à la base est fort déstabilisent, brillait comme le brasier de l’enfer. Et si Russel ne l’avait pas entendu, il répèterait son nom. Presque motivé pour l’arracher de l’eau. Arracher ce poisson à cet aquarium. Le tireur avait déjà demandé plus d’une fois à son ami, de ne pas réitérer cette action. Kyle n’aimait pas s’énerver. Surtout que l’autre le fessait visiblement exprès. Chose qu’irritait davantage Kyle. Russel avait donc le don particulier de le faire sortir de ses gongs, chose qui est, dans son état « habituel » très très très rarissime.