[Brandon University]
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 ___ Andy.D [U.C]

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Andy Devis
Junior -» Natation
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Andy Devis


Nombre de messages : 23
Age : 32
Localisation : Heu, quelque part par là. Ou bien par là. Cherche un peu è.é Tu trouveras.
Emploi/loisirs : Nager, fumer, dormir. Manger de temps en temps, aussi.
Date d'inscription : 13/11/2008

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Surnom :: N'dee.
Poste :: Junior ._. Natation.
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MessageSujet: ___ Andy.D [U.C]   ___ Andy.D [U.C] EmptyDim 23 Nov - 22:52


x Identité x




    x NOM : Devis.
    x PRÉNOM(S) : Andy
    x SURNOM : N'dee. Entre autres.
    x DATE DE NAISSANCE : 20 février 1990
    x AGE : 20 ans.
    x SIGNE ASTROLOGIQUE : Poisson. ( Ben tiens. )

    x NATIONALITÉ : Japon.
    x LIEU DE NAISSANCE : Un hôpital de Tokyo.
    x ORIGINES : De père anglais et de mère japonaise, se considère plus anglophone vu qu’il a passé sa vie dans des écoles internationales.

    x FAMILLE : Eri Devis :
    Ma mère a toujours été d’un tempérament vif et épanoui. Autant dire qu’elle possédait un sacré caractère. Je l’ai toujours considérée comme « une princesse » et ce n’était pas mon père son prince mais moi, c’était moi qui la voyais le plus, moi qui l’aimait le plus. Elle était la plus belle selon moi et était toujours là pour me soutenir dans les moments difficiles. Mais trop tôt les rôles se sont inversés. A mes 10 ans, après son « accident » elle est devenue taciturne, a du mal à suivre les conversations, et se déplace toujours au moins en béquilles, si pas en chaise roulante. C’est la plus grand déception de ma vie, même si elle n’y peut rien, je ne veux plus aimer quiconque depuis lors.

    Christopher Devis :
    Mon père n’est plus que l’ombre de lui-même depuis la chute de ma mère. Il vit sans cesse pour elle, trime deux fois plus à l’hôpital, « le grand médecin blanc». Celui qui pourrait séduire toutes les femmes qu’il rencontre mais n’en a rien à faire car il aime plus que tout Eri, au point de nous délaisser. J’ai pitié de mon père, c’est pourquoi j’ai tout fait pour remplacer ma mère après l’accident. Je suis devenu celui qui cuisine, corrige les devoirs des plus jeunes, faire les lessives, etc. Comme reconnaissance, je n’ai eu que de vagues sourires, une main qui ébouriffait mes cheveux, mais ça ma suffit. Christopher est un homme fier, j’aimerais lui ressembler sans être bouffé par ce genre d’amour égoïste.

    Ewan et Efram Devis :
    Mes petits frères sont jumeaux, et bien différents de moi lorsque j’étais gosse. Ils ont 16 ans maintenant, et se calment enfin. J’ai davantage le statut d’un père et d’un modèle pour eux, ce pourquoi mon caractère diffère totalement lorsque je suis en leur présence. Je leur ai lu des histoires pour qu’ils s’endorment, je leur ai appris les bonnes manières, j’ai signé leurs bulletins, été aux réunions de parents. J’ai du mal à me sentir en grand frère après avoir tant vécu. C’est comme ci j’étais déjà père, et cette pensée horrible me vieillit affreusement.

    Pour le reste de ma famille, elle n'a plus existé depuis le problème de ma mère, ce sont tous des lâches que je ne désire plus avoir en face de moi, après tout.




x Petits Détails Importants Ou Pas x




    x RANG : Junior ( -_-' n'abusez pas, hein ).
    x DOMAINE : Natation.
    x ANNÉE : Depuis le début de cet année.
    x POSTE : Etudiant.
    x ENDROIT OÙ IL A ÉTUDIÉ : Durant son enfance et son adolescence, dans des écoles internationales au Japon. Il y a deux ans, il s’est installé à Londres seul, afin de poursuivre dans la médecine comme son père, mais n’a jamais été tenté que par le sport et n’a jamais rêvé que devenir professionnel. Il a donc décidé de rejoindre « Brandon University » plus tard. Ce pourquoi il est en 1ère malgré ses vingt ans.

    x ORIENTATION SEXUELLE : Je vous dirai homosexuel s’il ne me tirait pas l’oreille avec autant de violence. Andy est hétéro, selon lui, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Le problème c’est qu’il est plutôt gay-refoulé et se dit homophobe. ( Je vous rassure que sa joueuse n’en est pas moins une partisane effrénée du Yaoi =D *sort* ).
    x NOMBRE DE RELATION(S) SÉRIEUSE(S) : Une seule: Keiko Omura.
    Keiko c'était sa petite amie, certes, et pendant plus d'un an. Sans jamais avoir éprouvé d'amour pour elle, il lui téléphone encore de temps en temps. Selon lui, il s'agit surtout d'une meilleure amie. La seule avec qui il daigne de confier réellement.


    x NOMBRE DE PIERCINGS : Un seul à l'oreille gauche.
    x COULEUR DE CHAUSSETTES : Noires, généralement.
    x POSITION DANS LAQUELLE IL DORT : Change souvent de position mais se retrouve souvent enroulé en boule comme un chaton.
    x COULEUR PRÉFÉRÉE : : Ca dépend pour quoi. Les tons pâles pour les vêtements, sinon le bleu marine.
    x SAISON PRÉFÉRÉE : Le printemps signifie la renaissance pour lui. Il a toujours détesté l’été pour le surplus de chaleur. Il est plutôt attiré par les entre-saisons.




x Un Peu Sur Vous x




    x VOTRE PRÉNOM OU SURNOM : Je suis obligée de dire mon prénom ? é.è . Surnom : Smarties.
    x AGE / DATE DE NAISSANCE : 17 ans, 19 novembre 1991. (Oui c’est du tout neuf ).
    x COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Kyle =), mon canard en sucre, ma crevette d'eau douce xD. *se tait avant de se faire étriper =D*
    x AUTRE CHOSE A DIRE ? On verra avec le temps n.n . Hâte d’rplayer ici.


Dernière édition par Andy Devis le Jeu 18 Déc - 20:18, édité 5 fois
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Andy Devis
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MessageSujet: Re: ___ Andy.D [U.C]   ___ Andy.D [U.C] EmptyDim 23 Nov - 22:53


x Descriptions Physique Et Mentale x




    x DESCRIPTION PHYSIQUE :
    Expliquer le physique de Andy n’est pas une chose difficile en soit. A vrai dire, on éprouve plus de difficulté, et prend plus de temps à décrire l’imperfection que son contraire. Vous voyez directement où je veux en venir. Sans doute qu’à cette phrase, vous vous direz que personne ne peut être parfait. Pas même physiquement. Et je vous répondrais que je n’ai jamais dit de Andy qu’il était réellement parfait. A vrai dire, il est juste proche de l’idéal de beauté que se sont fixés les jeunes. C’est le genre de personnage qui fait détourner les regards sur son passage, et sur lequel on met une côte. Jeu profondément puéril de beaucoup de jeune fille. Autant dire qu’il obtient souvent de bonne cotation. Ou peut-être même est-il directement hors catégorie. Malgré son style passe partout, on ne peut pas dire qu’il l’est, lui. Il n’attire pas souvent de critique, mais surtout des éloges. Japonais du côté maternel, sa peau brune, halée, laisse deviner un passage fréquent sous le soleil. Des cheveux d’un noir de jais. Seule chose qu’il conserve de son père anglais, sont ses yeux bleu transparents. Il n’a pas besoin de grand-chose pour vous accrocher. Le simple fait de poser son regard sur vous devrait vous combler de bonheur et vous procurer une incommensurable sensation de chaleur. A moins qu’il ne soit moqueur, dans ces cas là, vous haïrez ses prunelles claires comme jamais vous n’avez haïs. Le regard d’Andy est expressif. Très expressif. Si pas trop. C’est bien la seule chose de son visage qui témoigne d’émotion. Continuons sur les yeux. Comme chaque asiatique, ses yeux sont tracés en deux amandes. Pourtant, jamais il n’a rêvé de les faire se débrider. Il aime ses yeux, parce qu’il s’aime. Parce que rares sont les choses qu’il n’apprécie pas chez lui. Si seulement elles existent.
    Son nez par exemple. Dieu sait que juste son nez lui fait regretter ses origines nippones. Légèrement plus plat que ceux occidentaux mais sans exagération. Il n’est ni gros, ni petit. Pas de quoi en faire une histoire. Il est banal. Mais la banalité elle-même est proscrite chez ce garçon. Il ne supporte pas rejoindre la masse infime de gens quelconque. Il veut qu’on le voie, qu’on le remarque. Il veut qu’on l’envie. Sa bouche, par contre, il en est fier. Des lèvres pas trop roses, finement tracées, cachant des dents impeccables, chose que le nous devons dire rare chez le Japonais, on aurait pu dire que cela vient de son père, mais sa mère possède une meilleur dentition que celui-ci. Son visage entier respire l’harmonie. C’est ça qui fait l beauté : l’harmonie. Et ça, nous pouvons êtes certain que Andy Devis en est doté.

    Passons ensuite au corps. Après avoir si longuement parlé du visage qui ne constitue qu’une partie infime du corps humain, mais pourtant la plus importante –à mon sens – il reste encore d’autres choses à décrire. Que dire sur le corps du garçon ? Il est ni fin ni gros, juste ce qu’il faut. Avec ce qu’il faut comme muscle. Sans être excessif. Sans doute se trouve-t-il peut-être un peu trop fin à son goût, mais seulement à son goût, parce qu’après tout… Il faut bien se trouver un défaut ! Son torse et son dos sont imberbes. Il a une fâcheuse tendance à ne pas supporter les poils, et tant mieux parce que sa pilosité est loin d’être très déclarée, chez lui. Il a les clavicules et les omoplates assez prononcées. Sinon, sans être un corps d’apollon, on peut dire qu’Andy n’est pas mal du tout sous ses vêtements.
    Il a hérité des doigts fins de sa mère pianiste. Ou doigts d’écrivain, c’est comme vous préférez. Effectivement, en plus d’êtres fins et longs, leurs os sont aussi prononcés sur le dos de ses mains.
    Soit. L’allure générale d’Andy se caractérise par sa taille d’un mètre et 70 et quelques centimètres. Ni grand, ni petit. Il aime les vêtements dans les tons assez pâles, et n’aime pas être trop extravagant. Il varie du baggy large et du sweat au pantalon classe avec la chemise qui va avec. Sans faire dans l’extravagance, sa classe naturelle arrive à capter les regards sans grande difficulté.

    En bref. On sait très bien qu’il ne faut pas trop se fier à ce que l’on voit. Pourtant, de ce qu’on voit du garçon, on sait très bien qu’il n’a rien d’un ange. Ou du moins, tout dépend de l’air qu’il utilise envers vous. Cela varie du charmeur, au moqueur. Du sourire éclatant ou mignon, à l’air méprisant. On ne se préoccupe finalement plus de ce qu’il a l’air d’être pour les autres. La seule chose qui vous tracasse, c’est ce dont vous pouvez avoir l’air pour lui. Lui qui sait si facilement capter les défauts physiques de ceux qui l’entourent.


    x PARTICULARITÉ PHYSIQUE : Andy possède une tache de naissance un peu plus rose que sa peau juste à la frontière entre le haut de sa cuisse gauche, et le bas de son ventre. Il en a aussi une sur le majeur droit, du côté de l'index. Toute petite mais bon, celle là est plutôt brune plus foncée que sa peau.

    x RÊVE : On ne devrait pas à avoir à raconter ses rêves.
    x PHOBIE : De se rendre compte qu'il est véritablement homosexuel. Il a peur de déplaire à sa famille qui place beaucoup d'espoirs en lui. Et il a aussi peur d'avoir une mauvaise haleine ou de sentir la transpiration ( Toujours avec une bombe de déo sur lui, alors qu'il ne pue pas u_u )

    x DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :
    Quand on lit ce qu’il est dit de son physique, on pourrait donc se dire qu’Andy est un être détestable sous une carapace pareille. Souvent le genre de salaud dont on ne veut pas tomber amoureux (se). Vous aurez peut-être raison, mais Mister Devis reste néanmoins un humain comme vous et moi. Un humain doté de sentiment, de désirs et d’envies. Evidement, vous trouverez toujours des personnes le qualifiant « d’enfoiré », « de salaud », et autres qualificatifs encore plus vulgaires. Il est certain que durant les années de sa vie, Andy ne s’est pas fait que des amis. A vrai dire, dans les relations qu’il entretient avec les gens qui l’entourent, il y a plusieurs catégories. « Familles », « Amis », « Affaire », « Inconnus », « Connaissances », et j’en passe… Et pour tout vous dire, comme pour chacun d’entre nous, sa façon de réagir envers les uns et les autres peut différer du tout au tout. Il n’est pas spécialement immonde avec tout le monde. A vrai dire, il est même rare qu’il soit vraiment ainsi. Mais ce sont toujours ces rares fois qui marquent les esprits.
    En fait, niveau famille, on peut dire qu’il est le maillon central. Depuis l’accident de sa mère, c’est lui qui s’occupe de tout pour les repas, le ménage et toutes ces choses pour faire fonctionner la vie quotidienne correctement. Frère aîné d’une famille de trois enfant, il est bien forcé d’être celui à qui on se confie, à qui l’on demande ci ou ça. Forcé d’être mature et réfléchis à la maison, c’est ce qui l’incite au contraire au dehors, tout en restant suffisamment sage pour ne pas créer de problèmes supplémentaires à sa famille. Il peut parfois avoir l’air spontané, inconscient, et tout ce que vous voulez… Mais au fond, chaque acte est étudié de façon à ce que ça ne se répercute pas sur ce qu’il appelle « Vie privée ». Il est comme un deuxième père de famille, son enfance ayant finie trop tôt, il éprouve souvent un étrange besoin de bouger lorsqu’il quitte la maison. Calme à l’intérieur de celle-ci, et presque hyperactif en dehors.
    Bref, avec ses amis, disons qu’il est entre le « Père de famille » et « Celui avec qui on s’éclate ». Il a deux tempérament, le calme, celui qui écoute, réfléchis, conseil, motive. Lorsqu’il est vraiment ami avec quelqu’un, chose rare, Andy est un parfait confident. Il n’est pas du genre à dire des choses à la légère et fait toujours attention de bien s’équilibrer entre celui qui écoute et celui qui reproche. Il conseil, mais jamais de façon trop vive. Il fait toujours attention à ce que ses mots ne blessent pas, et se fait souvent apprécier de cette manière. Bon, il y a aussi le côté déconneur. Il aime sortir, s’amuser, boire (sans trop d’excès quand même). Il n’est pas tout le temps sérieux, non plus ! En parlant de fêtes, c’est parfois là qu’interviennent les « Connaissances » et les « Inconnus ». Il aime séduire, s’amuser avec les filles, mesurer le temps qu’elles tiennent avant de tomber dans ses bras. Les manipuler, jouer avec, en faire son affaire, et les laisser après, sans regret, parce qu’elles n’ont pas assez retenu son attention. Il n’aime pas les choses banales, on le voit toujours avec une greluche différente, mais jamais il n’a vraiment aimé. Pour lui, les personnes qui valent vraiment la peine ne finissent jamais dans son lit, simplement parce qu’il les respecte trop. Pour lui, s’amuser avec celles qui se sont créées en tant que pantin, ce n’est que leur offrir la chose pour laquelle elles sont faites. Vous trouverez peut-être ça détestable, pour lui, c’est un sens de logique. « Tu veux que je t’utilise, alors je le fait. » Et c’est aussi simple que ça. Pour lui, c’est n’est pas lui qui est inhumain, ce sont ces filles qui lui tournent autour par un pure désir masochiste, parce qu’elles savent, dans le fond, que des rencontres faites de cette manière ne mènent jamais à rien de concret.
    Pour ce que j’appelle « Affaire », ce sont ces personnes qui gravitent autour de son père devenu directeur de l’hôpital où il travaille. Dans ces cas là, Andy prend un air respectueux, et hoche la tête d’un signe affirmatif à chacun. Après tout, il devait progresser en temps que future médecin renommé. Ce n’est pas tellement les affaires, dans ce sens là, mais paraître le « Gentil -fils -intelligent », c’est son devoir tout de même pour y arriver un jour. Tout le monde sait que les études ne suffisent pas : il faut des connaissances, des influences. Il a le tempérament pour. Hypocrite de surcroît, il aime autant manipuler les sentiments des autres que les siens. Et il le fait consciemment, lui.
    Pour ce qui s’agit des études, il lui semble important de bien réussir. Si bien qu’il sait fixer la limite entre « fête » et « travail ». Il étudie énormément pour bien réussir, et se surpasse toujours. On ne peut pas dire que ça lui plaise tant que ça. Mais plaire au père qui a tant souffert, et avoir l’agréable sensation d’avoir de belles notes au final, cela lui suffit pour progresser encore et toujours plus. Il n’est cependant pas obsédé par ça, et ne cherche pas forcément à être le meilleur de la classe dans chaque matière, c’est un être qui a besoin de respirer aussi, pas une machine à bosser à la chaîne non plus. Il est l’élève idéal pour les prof qui ne s’empêchent jamais de lui faire des éloges, lui rendant un air d’autant plus inaccessible face aux jeunes filles (et même jeunes hommes) de sa classe. On l’envie, on voudrait être lui, si pas, qu’il pose au moins un regard sur nous, parce que ça signifierait être important. Parce qu’on serait regardé par quelqu’un que l’on qualifie d’important. Même dans son ancienne université, il ne fallu pas longtemps pour que tout le monde sache à qui il avait affaire.

    En vérité, Andy est un être très seul qui ne cherche qu’une chose : une personne avec qui s’entendre qui ne serait pas une greluche pendue à ses lèvres disant « Oui, amen » à chacun de ses faits et geste ou un pot de colle qui désire se faire remarquer en traînant avec le «grand Andy Devis ». Mais comme cela lui semble trop improbable et qu’il a tellement de mal à aller vers les gens qui semblent trop « différents », il s’enferme dans sa réputation, dans ses amis fictifs, ceux qui le suivent partout. Alors il a l’air de rire, il a l’air d’être heureux, on envie son bonheur, sa réputation, ses sourires et son charisme. Sans se rendre compte qu’au fond, il aimerait être vraiment quelqu’un qui ne serait pas fictif, créé par les seuls gens qui l’entoure avant tout, mais pas par lui-même.

    Et malgré tout ce qu’il peut dire sur l’amour, Andy n’arrive pas à saisir le fait que lui-même, désire être aimé par quelqu’un, et qui sait, aimer en retour. La seule expérience d’amour maternel l’a profondément déçu et il se forme une sorte de carapace à ne pas percer dés que le moindre sentiment dérape un peu plus vers de la tendresse. Il se bloque, l’air n’existe plus, alors il pète les plombs et devient sec avec la personne envers qui il éprouve ce début là. Il « coupe les ponts » et redémarre avec quelqu’un d’autre. Sans se l’admettre, il éprouve un certain dégout envers la plupart des femmes et ne se dit pas vraiment « un jour je trouverai aussi parfaite que maman » parce que pour lui, elle seule compte en tant que femme. Il ne désire pas se rendre compte de son homosexualité mais y sera bien amené un jour où l’autre et bien plus tôt qu’il ne le croit. Quitte à savoir s’il gâchera cette nouvelle relation, c’est à voir, mais je ne sais malheureusement pas prédire l’avenir.


Dernière édition par Andy Devis le Jeu 18 Déc - 21:00, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: ___ Andy.D [U.C]   ___ Andy.D [U.C] EmptyDim 23 Nov - 23:29

    x AIME :

    - KYLE XD *se fait éventrer, empaler, brûler etc, par son perso n_n *
    - Le chocolat. ( o_o comment ça à la première place? )
    - Le sexe. ( et oui, il a beau faire son prude avec les mec, il n'en reste pas moins un gars guidé par une libido un minimum développée. )
    - Les creux des omoplates et des clavicules. ( Ca le rend dingue, il trouve ça super sexy u_u )
    - La nage. ( Ouais, quand même è.é )
    - Les nombrils. ( ca aussi, il craque totalement xD . Sauf les nombrils qui "ressortent" oO, allez savoir pourquoi )
    - Les douches terriblement chaudes. ( pas chaudes dans ce sens là è_é pervers! Chaude dans le sens, bouillante, l'eau qui fout des plaques rouges sur son corps. )
    - L’eau en général. ( C't'un poisson, je le rappelle. )
    - Se surpasser. ( Un objectif non atteint est source de pètage de plomb =D )
    - Les défis. ( S'tout. )
    - Les enfants. ( Ouais, il s'extasie devant eux, limite. Il les trouve "pur" peut-être? )
    - Etudier. ( Quel maso! )
    - Les trucs salés. (Genre les chips n.n )
    - Marcher pieds nus dans l’herbe. ( <3 Owi.)
    - Fumer. (Vile garnement u_u )
    - Les chats. ( Il adore les félins, en général, en fait )
    - Avoir le nez et le bout des doigts gelés. ( O-o Il est quand même bizarre s'mec)


    x AIME PAS:
    - Les ptits dèj’ anglais. ( Il serait incapable de manger aussi gras le matin. Ca lui donnerait envie de vomir.)
    - Les homosexuels (ha ha, le brave gay refoulééé ! )
    - Les filles ( è_é Andy, si tu n'aimes pas les homo ni les filles, tu aimes quoi? Les vaches? *se fait bailloner par son perso* )
    - Ne pas arriver à son objectif. ( Un peu relou quand même, à la fin! )
    - Sortir du lit le matin. ( Sortir du lit tout court. )
    - Les chiens. ( Ceux qui te bavent sur les genoux et te lancent des regards genre "carresse moi, j'suis l'meilleur pote de l'homme". )
    - Les pâtisseries. ( =X )
    - L’été. ( Suer comme un porc, en fait xD Alors que ça n'arrive jamais vraiment u_u trop obsèdé pour ça. Il aime le soleil mais pas le soleil qui donne des coups XD )
    - Avoir les lèvres sèches. ( t'inquiète, elles sont bien tes lèvres, Dydy *oo* )
    - Eprouver des sentiments. ( Hééé oui u_u Chez moi on appelle ça des coincés du trouduc *sort* )
    - Pleurer (surtout devant quelqu’un).
    - Démontrer son affection. (Tsé, quand tu peux pas te retenir de serrer quelqu'un dans tes bras ou que tu deviens trop affectueux et que ça t'énerves )
    - Les cartes. ( oO )
    - La drague.
    (Au sens vulgaire du terme). (Ouais, genre: " T'as de beaux yeux, t'fais quoi ce soir?" . Il préfère la séduction plus détournée, dira-t-on )
    - Les maillots-slips xD. ( Le "moule-bite" *sort* . Nan mais il trouve que ça fait super tapette et moche. )


    x VILAINE MANIE : Se mordiller la lèvre inférieure. Passer sa main dans sa nuque. Fumer une clope après avoir mangé. Etc.



x Histoirex



    Chapter 1: Les sources du A.
    « Dis, Maman, comment tu as rencontré Papa ? »

    On a tous pensé à cette question, une fois dans notre vie. Non ? Pas vous ? Mmmh, c’est que c’est moi qui suis anormal. J’avais encore l’innocence d’un enfant, quand je l’ai demandée à haute voix, moi. Je ne sais plus quand. J’ai du mal à mettre un ordre chronologique sur mes souvenirs d’enfant. A vrai dire, cette époque me semble tellement lointaine, maintenant. Enfin. J’ai du lui poser plusieurs fois, en fait. Pourquoi ? Parce que leur histoire me semblait banale, à cette époque. Il n’y avait pas de conte de fée, digne de la Reine que je considérais comme ma mère. Vous me diriez que c’est mignon, adorable, pour moi, c’était logique. Ma mère aurait du avoir une histoire comme celle de la belle au bois dormant, ou quelque chose du style. Mais non.

    J’aurais pu utiliser ça tellement de fois pour séduire les jeunes filles. Mais je ne l’ai jamais fait. J’ai pour principe de ne jamais utiliser ma vie et ma famille pour des choses si futiles. Ca ne fait pas partie du même monde. Bref. Pour en revenir à la rencontre de mes parents, c’est avec le temps que je me suis rendu compte qu’elle n’était, dans le fond, pas si banale que je semblais le croire étant enfant. En fait, c’est plutôt une histoire romantique comme on en voit dans les films. Ce genre d’histoire qui fait frissonner, qui donne envie, si vous préférez.
    En fait, ils travaillaient dans le même hôpital. Déjà, moi, les hôpitaux, dans mon enfance, ce n’était pas trop mon truc, donc ça m’ennuyait directement. Enfin. Ma mère n’a pas grandit dans une famille très aisée. Sa mère a fait énormément de sacrifice pour qu’elle obtienne une place dans l’université où elle voulait aller. Elle en est sortie avec un diplôme pour devenir infirmière. Mon père, de son côté, a toujours vécu dans une famille où l’argent ne manque pas, anglais, il avait rejoins mon grand père dans l’hôpital qu’il dirigeait au Japon. Autant dire le « Roméo et Juliette » dans le sens inversé. Bref. Vous vous en doutez, tout deux issus d’études de médecines, c’est grâce à ça qu’ils se sont rencontrés.

    Mon grand-père était déjà un grand médecin reconnu dans l’hôpital, en fait, et c’est grâce à cela qu’il y est rentré. Hum… 3 ans avant ma mère je crois. Puis ma mère fut engagée. Directement, elle fut bien obligée de remarquer mon père, puisqu’elle devint bien vite son assistante en salle d’op. Là, vous vous dites peut-être que ça a tout de suite été le big love. Le coup de foudre, penchés sur un client, les tripes à l’air. Quoi de plus romantique ! Et bien non. Ils ne se supportaient pas. Mon père avait toujours eut l’habitude de détester les survivants des classes inférieures, comme il le disait si bien. Mais ma mère avait un caractère vif à cette époque, et elle sentait bien qu’elle le gênait. Ils se faisaient souvent des petits tours chacun de leur côté, prouvant une certaine obsession à se – pardonnez l’expression, mais c’est la plus adéquate – faire chier l’un l’autre. Ma mère semblait sensible et fragile, et mon père semblait tendre et gentil. Et on se demande d’où je sors tous ces tours de passe-passe avec les sentiments des gens. Moi je n’aime pas les histoires d’amour. Cette idée d’être dépendant l’un de l’autre, de souffrir inutilement lorsque l’autre s’en va, ou souffrir lui-même. Ca me donne la nausée, et je sais pourquoi. A force d’avoir vu mon père souffrir de l’amour qu’il portait à ma mère, j’ai compris que je ne voulais jamais aimer. Ca plonge dans le chaos, ces choses là.

    Bref, revenons en à l’histoire. Disons que leurs chamailleries n’étaient pas très grave, en sommes, au début, jusqu’à ce que cela mette en péril la vie d’un patient. Mon grand-père était furax, étant le directeur des lieux. Il les a tous deux menacé d’expulsion s’ils recommençaient. C’est à ce moment là qu’Eri et Christopher se retrouvèrent face à face. C’était dans les vestiaires. Et c’est ce moment que vous trouverez certainement très beau. Bien que pour moi, il me semble toujours aussi dénué de sens, parce que selon moi : ça ne peut pas arriver ces choses là. Je crois qu’on peut imaginer la scène assez sanglante au début, limite. Ca m’aurait pas étonné que ma mère, Eri, lui envoie un scalpel dans la figure tellement elle pouvait être vive dans ses gestes lorsqu’elle était énervée. Mais non. Il n’y avait que les insultes qui fusaient. Là, je n’ai jamais osé demander si c’était vrai, je n’y crois pas vraiment, mais qu’est ce qu’on ferait pas pour combler le cœur et l’imagination d’un enfant ? Enfin, je parle d’enfant, mais moi, je somnolais déjà depuis longtemps, à ce stade de l’histoire et n’écoutait plus grand-chose.

    « - ET SI TU ME LE DISAIS CLAIREMENT QUE TU ME HAIS, ERI ?!! »

    Parce qu’il avait finit, dans le comble de la conversation, par l’appeler par son prénom.

    « JE TE HAIS, JE TE HAIS. »

    Et elle s’était mise à crier si fort que sa voix s’était arrêtée de sortir de sa gorge. Et elle s’était mise à pleurer, entre rage et colère. Christopher s’est installé près d’elle qui s’était effondrée sur le sol en murmurant de léger « Je te hais, je te hais, Chris. Je te hais. Si tu savais comme… » et elle s’était tue parce que Christopher l’avait enlacée malgré ses coups et lui avait murmuré…

    « Moi pas. »

    Vous savez. Leur hargne était si forte depuis le début, c’était sans doute parce qu’ils ne se laissaient pas indifférent chacun, à mon avis. Ils étaient chacun butés, et ne voulait pas croire qu’il s’agissait de « Je t’aime » qu’ils voulaient se crier à la gueule. Vous voulez me dire que c’est une chose à adapter au cinéma, ou dans un livre, parce que c’est si beau ? Je vous arrête. C’est tout sauf beau. L’amour, ça détruit, je vous l’ai déjà dit, il me semble. Je hais l’amour, je ne le comprend pas, et n’ai pas envie de le comprendre. Pleurer par amour ne m’est arrivé qu’une fois, je crois. Qu’une seule et véritable fois. Et je ne veux pas recommencer, j’ai décidé d’être fort et de me braquer face à tous ces sentiments qui ne font que faire souffrir. Bref.

    On pourrait croire que directement après, ce ne fut que la plus belle histoire d’amour, tendre et belle à souhait. Ce fut plutôt le contraire. Les pires gamins du monde en pleine révolte « je t’aime – je te hais » et finalement ça a tranché. Ils se sont fixés à l’amour, dirigés par un désir mutuel sans doute. Ce genre de désir qui fait que je suis là actuellement.



    Chapter 2 : Madeleine de Proust & petite surprise.
    Je m’appelle Andy Devis. Devis c’est moche, j’aurai préféré quelque chose comme « Hopkins » ou quelque chose de plus classe en tout cas. On ne choisit ni son nom, ni son prénom, c’est la dure réalité de la vie. Au fond, qu’est ce qu’on s’en fout. Mon surnom ? N’dee, Il ne diffère pas tellement de mon prénom en parlé, mais il diffère en écrit. Mais ça aussi, on s’en fout. On s’en fout de tout, si je part dans ce thème. Mais je ne suis pas là pour dire que ma vie n’est qu’une succession de choses inutiles à savoir, « ma vie, on s’en fout », je suis là pour la raconter, pas pour la juger. Il est tellement tard pour la changer, de toute façon.

    Ma mère s’est mariée, et dans l’ordre des choses, a demandé à mon père de lui faire un enfant. Il fallait juste cela pour combler leur bonheur déjà si grand. Chaque soir il lui faisait l’amour, et quand il ou elle rentrait trop tard, l’autre restait éveillé pour l’accueillir, comme incapable de s’endormir sans avoir vu l’être aimé, même s’ils ne se touchaient pas, se voir leur procurait un bien tel que toutes les difficultés se dissipaient.
    Eri est donc tombée enceinte et rien n’aurait pu la réjouir plus que ça. Intérieurement, elle espérait accoucher d’un petit garçon et mon père, lui, aurait voulu une fille. Ils réfléchissaient chacun au prénom et revenait toujours sur la même chose « Un prénom Japonais si c’est une fille et Anglais si c’est un garçon ». Il fallait aussi que cela s’accorde avec mon nom de famille « Devis ». Lorsque ma mère fut certaine qu’il s’agissait bien d’un garçon, c’est mon père qui proposa Andy, et avec une mine des plus réjouie, Eri s’écria que c’était parfait.

    Je suis né dans l’eau, et c’est comme ci je n’en étais jamais sortis. Ces seuls instant de bien-être que je peux vivre sont dans l’eau et seulement là. En dehors, le monde me semble froid, l’air me semble lourd, les gens me semblent étouffant. Je suis donc né dans l’eau et en bonne santé. Ma mère avait insisté pour cette opération là, convaincue que ce serait le moyen le plus délicat pour moi. Déjà si attentionnée. Depuis le début de sa grossesse, elle avait choisi de revenir en « mi-temps » pour s’occuper de moi. Elle avait longuement hésité entre ça ou démissionner mais son travail c’était sa vie, dans un sens, et si elle a pu vivre de cette passion pendant ces années, je ne lui en voudrai jamais.

    Je ne me souviens évidemment pas de ma naissance, après tout, c’est logique. A vrai dire, mes souvenirs qui me reviennent ne semblent pas appartenir à avant mes 3 ans. Le seul souvenir que j’ai d’avant cela c’est sans doute celui de ma mère s’entraînant au piano, naturellement douée, selon moi. A trois ans, tout nous semble beau. Surtout lorsque cela vient de sa mère : j’étais particulièrement fou d’elle. En naissant, j’ai pris une partie de l’amour envers ma mère de mon père. Je l’ai prise pour une princesse. Ma princesse. Comme chaque petit garçon je rêvais de l’épouser, c’était la fille la plus parfaite. Les filles de l’école maternelle ne me semblaient pas intéressantes, et n’étaient pas dotées des dons de la seule fille parfaite sur terre.

    Dés mes trois quatre ans, il arrivait souvent que je me poste droit comme un piquet devant elle et lui disait d’un ton résolu :
    « Maman, quand je serais grand je me marierai avec toi ! »
    Elle me regardait avec un sourire amusé et disait :
    « Mais petit prince, tu décevrai ton père monsieur le Roi !
    - Mais, mais. Il a qu’à trouver une autre princesse ! »

    Je devais sembler vraiment déçu, car elle me prenait dans sa bras tout tendrement en me disant « c’est toi qui en trouveras une autre, bien plus jolie que moi ! ». Je lui répondais avec force que c’était tout bonnement impossible, parce que je l’aimais plus que tout et qu’elle était la fille la plus parfaite. Elle riait et ébouriffait mes cheveux puis s’éloignait pour aller cuisiner.

    Madeleine de Proust. Exactement. Ce parfum que je capture parfois dans l’air, sans savoir d’où il provient, me redirige parfois vers cette petite enfance, à son parfum à l’époque, à l’odeur des spécialités anglaises que ma mère préparait pour mon père. Mon ventre se serre alors et je ne peux m’empêcher de sourire. Les souvenirs amènent souvent la nostalgie, je devrais donc les éteindre pour devenir cet être fort qu’elle désirait que je sois.

    A mes quatre ans, ma mère m’annonça qu’elle avait un bébé dans le ventre. Je ne comprenais pas ce que venais faire un bébé dans le ventre de ma mère, pour moi, avoir un enfant révélait du mystère. Pourquoi « ça » poussait « là-dedans ». J’avais 4-5 ans, il faut se le rappeler. Ma main se posait parfois sur son ventre et finalement, un soir, elle m’annonça que ce n’était pas un bébé mais deux bébés qui étaient dans son ventre assez rond.

    « - Ils se multiplient ? C’est quand que tu vas en avoir trois, Maman ? »

    Elle avait rit et caressé mes cheveux. Je m’emplissais de ces instants de douceur qu’elle me donnait, parce que mon père était beaucoup plus absent qu’elle. 9 mois plus tard naissaient Ewan et Efram.






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Andy Devis
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MessageSujet: Re: ___ Andy.D [U.C]   ___ Andy.D [U.C] EmptyJeu 18 Déc - 1:30

    Chapter 3 : Banalité aigüe
    Je grandissais de jour en jour, et suivait les cours dans une école internationale au Japon. Je ne semblais en rien attiré par la langue Japonaise et préférait parler la langue de mon père. Etrange, alors que le Japonais était la langue de ma mère si adorée. Mais je sais pourquoi je faisais sans cesse attention à ressembler à mon père : mon père était le roi, mon père était aimé par ma mère, j’allais détrôner mon père. En même temps que cette rivalité semblait prendre possession de mon petit être, je ne pouvais m’empêcher de trouver en mon père quelqu’un d’extrêmement courageux et impressionnant. Alors comme un enfant banal, je voulais devenir comme mon père. Cette absence de particularité m’a toujours caractérisé. A part physiquement, peut-être, j’ai toujours été d’une platitude extrême. Je n’en tire aucun remord, ni aucune joie. Cela m’est complètement égal. Revenons à mon père, ce modèle que j’ai toujours suivit. Pour moi, le rêve aurait été d’être plus parfait que lui encore. Je travaillais, faisant en sorte d’avoir les meilleurs points de la classe mais me sentait faible à ce moment là. J’étais un garçon assez fin, plat, je portais des lunettes et mes cheveux avaient souvent des épis. Le comble fut lorsque je du porter un appareil dentaire. De nombreux se moquaient de moi, j’étais le moche intello qui discutais avec l’instituteur après les cours pour en savoir plus sur certains points de son cours qui semblaient me passionner. Semblaient, oui. Comme j’étais rejeté du monde des enfants, je faisais mon possible pour faire partie de celui des grands. J’étais tellement calme, discipliné, tout le monde me regrettait en tant qu’élève. J’étais le comble pour les professeurs.

    Malheureusement, lorsqu’un côté fonctionne bien, l’autre semble être de pire en pire. J’aurai du faire en sorte de rester au milieu, ni parfait avec les grands, ni misérable avec les jeunes de mon âge. Je n’avais pas l’intelligence nécessaire pour savoir commet faire. Je me retrouvais souvent tête dans les WC, on me volait souvent mes affaires, me faisait des croches pied. Ma mère s’inquiétait de me voir revenir à la maison avec les cheveux encore plus ébouriffés, j’aurai pu me jeter dans ses bras en pleurant tout le malheur dont j’étais victime mais je faisais le courageux et avec une bouche pincée et sévère je disais comme un homme :
    « Ne t’inquiète pas, je suis juste tombé »
    Le plus naïf n’y aurait même pas cru. Surtout du fait que je revenais tous les jours avec quelque chose de plus, même le plus grand des maladroits n’aurait pas été pareil que ça.

    Mais après tout, il y avait tellement d’enfants comme moi, je ne voyais pas pourquoi inquiéter ma mère pour des broutilles. Il y avait tellement plus d’enfants victimes d’Ijime véritable, moi ce ne semblait être qu’un rejet partiel. J’arrivais quand même à me faire un ou deux amis aussi paumés que moi. Dans un sens, je suis peut-être content d’avoir tant évolué depuis ces instants là. D’être devenu un grand homme, fort et près à me battre pour une cause. Mais à part la natation et ma mère, je n’avais rien à quoi m’attacher.

    Dans les dernières années avant d’entrer au collège, ça s’est enfin calmé. J’aurai préféré subir ce malheur tous les jours restant de mon existence que de voir mon monde s’effondrer si facilement du jour au lendemain. J’ai retiré mon appareil, et me suis embellis. Puis il y a eut l’évènement.


    Chapter 4 : La chute.
    10 ans. Le huitième d’une vie mais le huitième le plus important. Après, c’est le déclin, jusqu’à ce que la peau se fripe et se décompose tout comme le mental. Mes 10 ans, j’allais les fêter : j’aimais beaucoup les anniversaires, je recevais pour ainsi dire beaucoup de cadeau et un peu plus d’attention. Cette année se déroulerait dans la plus stricte des intimités, pour une fois : ma marraine, que je détestais, n’avait pas la possibilité de venir le jour de ma fête. Je n’en éprouvais que du soulagement. Je décomptais les jours, ayant étrangement hâte de passer à la dizaine supérieure et être un peu plus considéré comme un grand. Le jour même, je descendais quatre à quatre les marches de l’escalier : mon père travaillait mais ma mère devait être là. J’arrivais près de ma mère, droit comme un piquet, comme pour être sûre que sans que je lui dise, elle n’oublierait pas :
    « Tiens, déjà debout ? Bon anniversaire Andy !
    - MERCI !! »

    On se satisfait d’un rien à cet âge là, non ? Je passais une particulièrement bonne matinée. J’évitais mes petits frères qui voulaient que je joue avec eux : « c’est plus de mon âge, ça ! » . Ma mère se dirigea vers nous à un moment, ayant enfilé son manteau :
    « Je vais chercher quelque chose, je reviens dans un quart d’heure, soyez sages ! »
    Le quelque chose, je n’ignorais pas ce que c’était : c’était le rituel. Elle partait dans l’après-midi à chaque anniversaire pour aller chercher le gâteau commandé la veille à la Pâtisserie du coin. Mais le quart d’heure d’après, Eri Devis n’était pas encore revenue. Ce que j’ignorais encore c’est qu’elle ne reviendrait jamais. Je commençais néanmoins à m’inquiéter, guettant à la fenêtre mais ce ne fut pas le voiture de ma mère qui s’arrêta devant la maison. Mon père entra et j’accourais vers lui :
    « Papa ! Tu as su finir plus tôt ? »
    Il m’adresse un regard indéfinissable et je m’arrêtais, surpris.
    « Mettez vos manteaux. »
    Il ne nous dit rien d’autre. Je ne comprenais pas. On se couvrit chacun et j’aidais mes petits frères à s’emmitoufler aussi. Puis on rejoignit la voiture et je m’installai devant, prenant pour une fois la place de ma mère. J’ignorai que la place de ma mère me serait désormais attribuée beaucoup plus souvent à partir de ce moment là.

    Arrivés à l’hôpital, j’agrippai la manche de mon père :
    « - Il y a un blessé ? Un problème ? Pourquoi on ne va pas chercher maman ? Elle est partie à la boulangerie… Chercher mon gâteau ! »
    Bien entendu, je n’étais pas si naïf, je savais bien qu’il s’agissait de ma mère. Mon père retira sa manche de ma main et sortit de la voiture. Nous l’avons tous les trois suivis. Il avait de grandes jambes des quelles j’ai hérité et qui me sont bien pratiques pour courir et nager. Il manquait de nous semer à chaque pas qu’il exerçait, nous courions quasi derrière lui pour ne pas le perdre. Puis arrivés devant la chambre, il se tourna vers nous.
    « C’est maman, dans cette chambre. Evitez de faire du bruit. Je vous expliquerais après. »

    Je crois qu’il aurait tellement eu besoin de sa Eri Devis pour nous expliquer plus facilement, à ce moment là. Il avait tellement peu vécu avec ses enfants, qu’il ne savait même pas comment s’y prendre pour qu’on ne soit pas trop bousculés. Il nous invita à rentrer, et ma main se posa sur la clinche. Je tentais tant que je pouvais de croire que ma mère rendait simplement visite à quelqu’un ou qu’elle avait encore un bébé qui avait poussé tout seul dans son ventre. Je voulais tellement que cela soit un évènement heureux… Ma main exerça une pression sur la clinche et j’ouvris la porte.
    … A la voir comme ça, je me suis demandé si maman nous faisait une blague. Elle avait un masque en plastique comme je connaissais bien sur le visage et un bip infernal venait se bousculer avec le battement de mon cœur. Tout formait un écho incroyable et les murs semblaient s’effriter. Efram et Ewan me bousculèrent pour entrer et aller au chevet de ma mère, moi, je restais là, immobile. Je ne sais plus qui des deux s’est mis à pleurer en premier, ni lequel a posé cette question stupide mais si censée dans la tête d’un enfant de 6 ans.
    « - Elle… Elle est morte ? »
    Mon père est passé à côté de moi, et s’est accroupis près d’eux pour les enlacer, tout les deux. « Non » . Non, elle n’était pas morte. Mais la princesse que j’aimais tant voir sourire, si. Et aucun prince charmant ne pourrait la réveiller. Elle devait le faire, elle seule. Et moi, je ne pouvais pas l’aider. Mes jambes on lâché, et je me suis rendu compte que je ne respirais plus depuis quelques secondes déjà. La bouffée d’air que je pris fut si forte qu’elle me fit faire ma première crise d’angoisse. Une main de fer se serrait sur mon corps et il me semblait indispensable d’avaler de grande bouffée d’air à chaque fois. Chose contraire à ce que je devais faire. Je serrais ma main sur mon torse et me mit à pleurer sous cette douleur lancinante.



    Chapter 5: Le survivant.
    Le monde a changé a l’instant où ma mère, devant la pâtisserie, s’était effondrée, victime d’une rupture d’anévrisme. Dés que le bug dans son système interne a été déclaré, mon univers a basculé dans un autre, parallèle, où je suis devenu l’homme de la maison. Dés lors j’appris à faire la cuisine au même moment où j’entrais au collège où je côtoyais des personnes bien plus intégrées et aptes à me faire me sentir bien. C’est aussi à partir de ce moment là où je me mis à vivre une double vie. Mon désir d’être un garçon stable et parfait ne m’a jamais étreint autant qu’à ce moment là. « Travaille Devis, travaille, tu seras récompensé ». Mon mode de vie. Mon stimulus. « Travaille tes cours, travaille ton aptitude au ménage, travaille tes relations envers autrui, forge toi un autre monde a défaut d’avoir perdu celui qui t’étais le plus cher. N’aime pas, fais semblant d’aimer. Ecoute les autres, mais sans être naïf. Trouve le juste milieu, et ce sera la meilleure chose pour toi, et ton existence. » Et ça se répétait sans cesse dans mon esprit. J’oubliais ma tristesse en l’étreignant de toutes mes forces. Je bossais tellement que j’oubliais que j’allais mal. Je n’avais plus le temps d’être mélancolique. Je me mis à avoir une réputation, à intéresser les filles sans m’y intéresser moi-même énormément. Mais comme un digne jeune garçon, il fallait que je bave devant elle, qu’elles m’obsèdent et que je cherche à tout prix à avoir une copine. Je choisissais les plus cruches pour ne pas risquer de m’y attacher et je devins le digne maître de mon succès.
    La plupart du temps, je sortais avec des étrangères, parce qu’elles étaient nombreuses dans mon école. Je choisissais aussi les plus belles, pour être sûr que personne ne doutait de mes goûts difficiles. Mais au fond, du moment qu’elles me donnaient une image. C’est ainsi que je commençais. Je me faisais des amis aussi populaires que moi : anglais, américains, et même des français. Les mères de mes amis me connaissaient parce qu’elles n’étaient pas insensibles au charme de leur médecin anglais. Alors je me faisais aussi une réputation niveau intelligence, j’étais « la bonne fréquentation, le fils prodigue du docteur Devis ». Alors qu’au fond, rien n’étais plus vrai que mon début vers mon statut de salaud. Et pourtant je ne l’ai jamais été vraiment.

    J’alliais parfaitement ma place de bon pote toujours là pour tout le monde, et ma place de grand frère modèle qui travaille bien à l’école et éduque bien ses petits frères à la place de ses parents. J’étais maître des sentiments des autres à mon égard, j’avais une certaine capacité à manipuler les autres sans pour autant m’en servir outre mesure. Etrangement, durant ces années là, j’ai compris à quel point la popularité pouvait donner : ce qu’elle ne donnait pas, je n’en avais pas besoin. Je ne sais pas si j’en ai besoin maintenant, mais je sais au moins que cet aspect de ma personnalité s’est atténué avec l’âge, s’envolant comme mon ancienne vie. Je vécu ainsi jusqu’à mes 17 ans, à connaître fille sur fille sans me sentir vivre pour autant. Je n’avais quasi pas le temps de dormir : j’ai quasi oublié ce besoin.
    Et finalement, je l’ai connue elle. Une nippone. Mais vraiment, on ne pouvait pas plus nippone ! Mais je l’ai tout de même acceptée, je ne sais pas trop pourquoi. Mais la preuve que mon instinct m’a bien guidé : je suis resté un an en relation avec elle.


Dernière édition par Andy Devis le Jeu 18 Déc - 18:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ___ Andy.D [U.C]   ___ Andy.D [U.C] EmptyJeu 18 Déc - 2:20

    Chapter 6 : Keiko.
    Keiko n’était pas une fille très remarquée : on la connaissait juste parce que c’était la déléguée de classe. Malgré cet aspect un peu effacé, Keiko était une jolie fille et était plutôt gentille. Si elle avait eu un caractère plus prononcé, Keiko m’aurait rappelé ma mère. Mais non. Bien sur, je ne serais pas tombé amoureux d’elle, si ça avait été le cas. Elle était loin, l’enfance où mon seul amour était ma mère. Je ne la considérais plus qu’en tant que mère, une mère à laquelle je consacrai énormément de mon temps. Il lui arrivait parfois de poser sa main sur mon épaule en me demandant pardon. Et l’instant d’après, elle n’y portait même plus attention. Son état s’améliorait néanmoins, et elle se déplaçait désormais avec des béquilles, la plupart du temps. Mon père, mes frères et moi-même, nous l’encouragions, mais au fond, nous craignions tous qu’elle fasse une rechute un instant où un autre. Ca arrivait parfois, même ce n’était jamais très grave. Nous tenions tous bon.

    Mais ce n’est pas de ma mère que je devais parler, mais de Keiko. A vrai dire, cette jeune fille, j’avais vu une nette amélioration dans son caractère et sa façon d’être durant quelques années avant qu’on ne sorte ensemble. La première Keiko que j’ai connue avait les cheveux courts et ébouriffés, un air un peu évasif, et elle ne faisait que lire et lire encore. Lire sans cesse. En gros, elle n’avait pas beaucoup d’importance dans la classe. Mais je lui disais bonjour tous les matins, j’ignore même pourquoi, et lui disais au revoir le soir, sans même entreprendre la moindre conversation avec elle : rien que le fait que je la salue faisait de moi un être bizarre. Mais les gens oubliaient cet écart, parce que j’étais trop connu pour qu’on se mette du jour au lendemain à se foutre de moi et me rabaisser. Ce n’était qu’un acte d’écart. Dés lors, Keiko prit une place différente dans ma vie.

    Au début, Keiko ne me répondait pas. Elle me lançait un simple regard, puis finalement, elle s’est mise à me sourire discrètement, et puis à me renvoyer mes salutations. Autant que son contact avec l’extérieur, sa beauté se développait. Elle laissa pousser ses cheveux, les coiffa avec plus d’application, soigna son uniforme, et se mit en parallèle à attirer les garçons. Elle se mit à parler, à se faire des amies et à être appréciée. L’année scolaire suivante, elle se présenta donc en tant que déléguée et tout le monde l’accepta. Malgré moi, j’avais l’impression d’avoir fait un miracle : le simple fait de dire bonjour à une personne effacée la faisait exister aux yeux de tous. Je ne me félicitais pas de cette pensée : elle avait fait les efforts elle-même et je n’y étais pour rien.

    Nous discutions parfois, et je la trouvais terriblement intelligente, contrairement aux filles qui m’entouraient généralement. Mais le jour où ça a changé fut le jour de la St-Valentin, elle s’avança vers moi discrètement et me demanda de la suivre. Je lançais un regard à mes amis qui souriaient sans retenue. Je me détournais et la rejoignait dans le couloir. Elle se mit alors à parler, les yeux baissés :
    « Tu sais, Andy, je ne sais pas si tu connais les coutumes Japonaises, mais je crois que tu es le seul à savoir ce qu’il se passe à la St-Valentin ici. »
    Je me mis étrangement à avoir chaud : bien sur que je le savais. Il était vrai que les autres élèves ne connaissaient pas forcément parce qu’ils restaient souvent dans leur comité « d’internationaux ». J’hochais la tête, silencieux. Elle poursuivit.
    « Eh bien, je voulais profiter de cette fête pour faire ma déclaration. »
    Elle me tendit les chocolats qu’elle avait fait elle-même et je les pris, le souffle court. Je n’en revenais pas : jamais je ne me serais douté qu’un jour, Keiko le garçon manqué devenue une des plus jolies de la classe, m’offrirait des chocolats en me disant ce qu’elle dit ensuite :
    « Tu sais, tu es le premier à m’avoir accordé un minimum d’attention. Au début, je te trouvais plat, et ta popularité me prouvait ce fait. Mais au fond, tu es bien différent, et si j’ai fais tant d’efforts, ce n’est pas pour me faire accepter des autres, j’ai juste fait ça pour que tu portes ton attention sur moi davantage. Je … Je t’aime Andy. »
    Il me fallut un temps avant de réagir puis je lui souris doucement. Je me penchais vers elle et l’embrassais délicatement. Elle me regarda avec des yeux ronds et me demanda :
    « Tu… Tu veux…
    - Sois ma petite amie officielle, Keiko. »


    Je n’aimais pas Keiko mais elle avait eu la chance de s’attirer ma sympathie. Si je sortais avec elle, c’était pour ne pas lui briser le cœur, parce qu’alors, dés lors, plus rien n’aurait été pareil entre nous. Je suis sorti avec elle pour ne pas perdre ma meilleure amie avec qui je n’avais pourtant pas communiqué beaucoup plus que par quelques regards. Au début, les gens pariaient discrètement sur le temps que notre relation allait durer : ils allaient tous être bluffés. Je n’étais sortis avec une fille aucune fois plus d’un mois. Mes ex n’en pouvaient plus en voyant que les jours passaient et que l’on semblait autant accro l’un à l’autre. Je jouais bien le jeu, mais Keiko était vierge : je pouvais jouer le garçon patient avec sa copine alors que j’avais plutôt peur de l’abîmer lorsque l’on passerait à l’action. Ce qui arriva au bout de trois mois.

    « Andy… Tu m’aimes ?
    - Oui, je t’aime, Keiko. »

    Et elle me lançait ce sourire magnifique : j’étais satisfait de mon jeu. Entre temps, elle était la seule à qui j’avais fait rencontrer mes parents. Elle avait très bien réagit en apprenant pour ma mère et me dit « Je serai toujours là pour te soutenir, tu sais ? » . Au fond, j’appréciais cette fille sans l’aimer réellement et j’étais près à me dire que je passerai ma vie avec elle puisque aucune personne ne pourrait me contenter autant qu’elle. Lorsqu’elle me demanda de lui faire l’amour, je tentais d’être le plus tendre possible, ne voulant la décevoir en rien. Mais au fond de moi, j’avais parfois du mal : coucher avec celle que l’on considère comme meilleure amie n’est pas tellement facile, dans le fond. Je me sentais immonde à chaque fois que je la touchais, donc je n’étais pas oppressant avec elle : les gens me disaient gentleman d’être si doux avec une fille. Les autres élèves féminines enviaient terriblement notre couple.

    Le temps passa vite avec elle, mais plus il passait, plus je me sentais mal. Je cherchais comme quelque chose pour me sortir de là même si je savais que le futur idéal serait avec elle avec des enfants que je lui donnerais. Quitte à avoir des conquêtes : je voulais lui donner du bonheur à défaut de pouvoir lui donner mon amour. Mais plus j’avançais, plus je sentais que cet avenir n’était pas celui que je voulais, comme ci il me manquait quelque chose, sans que je puisse savoir quoi. Alors je décidais de trouver une occasion de lui dire, de lui annoncer que j’arrêtais tout. Mon départ en Europe à la fin de mes études fut l’instant parfait où lui dire au revoir.


    Chapter 7 : Liberty.
    Toute ma vie, j’ai détesté les hôpitaux. Pourtant, toute ma vie j’ai voulu devenir médecin comme mon père et me faire bien voir de lui et de ma mère. Je voulais reprendre les reines de l’hôpital quand il serait trop vieux pour le faire et me faire respecter parmi les employés. Je voulais être le médecin qu’on admire. Enfin, je croyais vouloir ça. Alors pour être à la hauteur des espérances de mon père, j’ai décidé, sous son influence, d’aller rejoindre la prestigieuse université où il avait fait ses études. Seul hic : c’était en Angleterre. Au fond, après de longs mois de réflexions, j’en venais à la conclusion que ce n’était pas autant un hic que cela. Certes, je ne pourrais plus m’occuper de ma famille comme la digne mère remplaçante de celle-ci, mais mes frères auraient 14 ans et pourraient bien s’occuper d’eux-mêmes. Pour ne pas que je me tracasse davantage, mon père engagea quelqu’un pour s’occuper de ma mère et de mes jeunes frères. De plus, ce départ ne contenait pas que des inconvénients : j’avais trouvé comment l’annoncer à Keiko. Comment lui annoncer que je ne serai pas l’homme de sa vie, et qu’elle devait se trouver un mari qui l’aimerait autrement. Bref, après tant de réflexions, mon cœur s’était allégé et j’étais près à partir.

    La veille de mon départ, je passais ma dernière nuit avec Keiko. Après lui avoir « fais l’amour » une dernière fois, je murmurai.
    « Je dois te parler, Keiko.
    - Je sais.
    - Comment ça ?
    - Bon, parle, tu n’auras pas réfléchis pendant tout ce temps pour rien. »

    Je la regardais bizarrement. J’avais peur qu’elle attende quelque chose de merveilleux que je n’étais pas en mesure de lui apporter, mais son regard était tellement grave, sans être triste, que cela me rassura presque.
    « Demain, je pars.
    - T’as vraiment de ses manières, parfois. Ca je le sais vraiment ! »

    Elle me sourit, m’encourageant.
    « Donc, tu as conscience qu’on peut pas rester ensemble.
    - Si. On le pourrait.
    - Mais…
    - C’est ça ton excuse pour te dire qu’on arrête tout ? D’accord, je l’accepte. Je n’ai pas envie de passer ma vie avec toi. »

    C’était un choc plus pour moi que pour elle, j’ouvrais de grands yeux.
    « Je sais que tu ne m’aimes pas, Andy.
    - Mais si, je t’aime !
    - Mais pas le genre d’amour dont j’ai besoin. Tu es incapable de me forcer, parce que tu as simplement envie de m’étreindre. Tu es toujours doux mais cette douceur cache une hypocrisie que je ne supporte plus. »

    Je la regardai interdit, j’avais l’amère sensation que j’étais près à pleurer. Je détournais le regard.
    « C’est la première fois que je te vois si… Triste. Tu l’es vraiment ou c’est encore un truc que tu as appris à faire paraître. »
    Je plongeais mon visage dans ma main et me mettais à pleurer.
    « Andy ?! »
    Elle m’enlaçait et je me laissais aller dans ses bras. Je murmurai à travers mes quelques larmes.
    « Tu … Vas me manquer, Keiko. C’est vrai. Et je t’aime vraiment. Tu es la seule qui ne m’ait jamais compris.
    - Je suis contente que tu sois sincère avec moi, Andy. Tellement.
    - Alors je suis rassuré. Je ne voulais pas te rendre malheureuse.
    - Je sais. Même si je suis triste, je suis contente d’avoir de l’importance tout de même pour toi. »

    Je n’ai pas pleuré beaucoup, j’ai juste versé quelques larmes. Mais depuis le temps que je n’avais plus pleuré, ça m’avait étonnement fait du bien.

    Le lendemain, mes parents et Keiko m’ont accompagnés à l’aéroport, je les saluais, le cœur serré et étreignait ma mère comme lorsque j’étais petit. « Au revoir, petit prince, trouve toi vite une princesse ». Je passais mes doigts dans ses cheveux : ma mère n’avait jamais changé, c’était moi qui m’était borné de ne plus la regarder comme avant. Je souriais doucement sous cette révélation qui m’apaisait le cœur.

    La liberté, c’est se retrouver seul, dans un pays dont on ne connaît que le nom. On a beau en avoir entendu parler tout sa vie, ce pays n’est jamais aussi beau que lorsqu’on le découvre de ses propres yeux. J’avais l’air d’un gosse face à l’Angleterre et prenait un taxi pour rejoindre l’Université où j’étais désormais inscrit. Il nous restait trois semaines avant le début des cours et je tentais au mieux de m’habituer à l’anglais du pays. Je passais dans les rues en me délectant du passé qu’on pouvait y ressentir. Arrivé dans ma chambre que je partageais avec un pur inconnu, je me mis à défaire mon sac. Puis il entra. Je ne m’attendais pas à rencontrer mon colocataire si vite, parce que je croyais que tous les étudiants étaient chez eux. Mais, je l’apprendrai par la suite, Danny avait eu un différent avec ses parents qui faisait qu’il ne pouvait plus rentrer. Il me scruta de bas en haut et me fit un petit sourire.
    « Hello, tu es Andy, c’est ça ?
    - Heu, oui, c’est ça. Salut !
    - Je ne t’imaginais pas comme ça ! »

    Je le regardais alors qu’il semblait chercher quelque chose dans son armoire.
    « Comment ça ? »
    Il se tourna vers moi avec un sourire éclatant :
    « Je t’imaginais… Moins nippon !
    - Je viens du Japon, pourtant !
    - Mais ton nom est anglophone !
    - Tu t’appelles comment, toi ?
    - Danny Springler ! Enchanté ! »

    Il me serra la main avec vivacité. J’ouvrais des yeux ronds puis souriait avant de répondre un « Enchanté » à mon tour.

    J’eus le temps de développer envers Danny une grande amitié, comme quoi partager ma chambre était une chose bien pour mon contact avec les autres. Etrangement, je m’attachais plus facilement aux gens anglais que dans mon pays d’origine. Par la suite, je me fis deux autres véritables amis, en dehors des connaissances : Jack et Sammy. Sammy était étudiant en médecine comme moi, et Jack était un ami à Danny qu’on voyait souvent débarquer dans notre chambre. Nous devînmes inséparables, tous les quatre.

    Je passais deux ans de liberté et de soulagement : comme une période de vacance après une vie d’effort. Je réussissais pourtant mes deux années avec distinction.



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Andy Devis
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Andy Devis


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MessageSujet: Re: ___ Andy.D [U.C]   ___ Andy.D [U.C] EmptyLun 22 Déc - 1:55

    Last Chapter : Prologue d’une nouvelle vie.
    Je m’appelle Andy Devis. Pour toujours, ce sera par ce nom que je devrais me présenter. Par ce nom que je devrais faire savoir qui je suis. Ces personnes qui cherchent sans cesse à exister pour autre chose qu’un prénom sont stupides. Le prénom est la seule importance. C’est votre nom et votre prénom qui sont écrits sur votre carte d’identité : il n’y a rien d’autre d’écrit, ni rêve, ni personnalité, ni histoire. Et pourtant il s’agit d’une carte d’identité, et c’est par le biais de celle-ci que vous existez. J’ignore si c’est intelligent de penser ainsi, mais moi je suis ce garçon qui n’a que ça dans la tête. Cette raison a tellement dicté ma vie que je me suis aveuglé bien des années avant d’ouvrir réellement les yeux. Ce n’est pas le fait que j’ai ouvert les yeux qui change mon comportement. Ou peut-être que si, mais juste un peu. Juste un peu parce que j’ai peur. J’ai peur que mon monde s’effondre vraiment alors j’assume. J’assume ce que j’ai toujours cru, et ce en quoi je ferai toujours semblant de croire. Je n’existe que par une carte d’identité et une carte de crédit. Le reste n’est pas sensé importer, mais il importe quand même. Malgré moi. Je suis tout ce qu’il y a de plus banal, dans le fond. Je vis comme tout le monde à la conquête d’un rêve qui se révèle être d’en avoir un. Oui, j’ignore de quoi je rêve, ce que je souhaite, ce pourquoi je me suis brièvement rebellé sous l’encouragement de Danny qui m’a appris à vivre. Danny c’est celui qui m’a ouvert les yeux. Et Danny est encore à côté de moi en cet instant. Danny sera toujours à mes côtés, même quand je croirai ne plus vouloir. Danny c’est celui qui ouvre les paupières et tape les joues : « Réveille toi, Andy, tu as assez dormis ». Danny m’a donné un surnom et une identité nouvelle. Danny c’est mon deuxième père d’un an mon aîné. Danny c’est mon précurseur, celui qui fait que j’existe. Danny c’est mon maître, celui qui corrige mes fautes en en faisant tout autant. Danny c’est mon meilleur ami que je ne voudrai jamais oublier. Mais la vie ne décide pas toujours la même chose que nous. Quitte à savoir si je pense « espoir » ou pas, je ne sais pas. Je pense comme Danny parce que Danny m’a appris à penser. Et à vivre. Mais Danny ne sera jamais rien de plus qu’un anglais que j’ai rencontré il y a deux ans, et qui n’existera plus dés l’instant où je partirai. Loin, ou bien très loin. On verra. Il n’y a que le très de différence.

    Danny et moi, nous aimons beaucoup de choses, mais en détestons encore plus. Danny et moi détestons les filles qui nous courent après. Mais personnellement, je sors tout de même avec. Etonnement, je n’ai jamais vu Danny accompagné d’une fille. Pourtant, Danny a tout d’un tombeur. Je ne lui ai jamais demandé quoique ce soit. Parce que j’écoute Danny sans poser de question, tel un digne japonais qui écoute son professeur même lorsqu’il ne comprend pas. Pourtant, j’ai appris à réfléchir aussi, et à résoudre les énigmes par moi-même. Danny est ne énigme que je ne résoudrai jamais. Nous aimons boire un café sucré, et observer les personnes qui nous entourent pour les analyser. Nous lançons des critiques vaseuses alors qu’on pense bien plus que ces puérilités. On aime le chocolat mais la plupart du temps, c’est le salé qui prime. Mais malgré le fait que Danny et moi, nous nous ressemblons, il ne sait rien de mon histoire, ni moi de la sienne. Faut-il ça pour apprécier quelqu’un ? Pour apprécier sa présence et la privilégier à n’importe quelle autre ? Faut-il ça pour connaître quelqu’un par un autre biais que la carte d’identité ? L’histoire n’est que le phénomène qui fait qu’un caractère est tel qu’il est. Je ne veux pas les causes, les conséquences me suffisent. Nous nous suffisons comme nous sommes l’un envers l’autre sans les détails que l’on estime inutiles d’apporter.

    Encore ce soir, Danny et moi, nous partons à l’aventure. Nous amenons bien sur Sammy et Jack dans notre escapade. Le programme est simple : on trouve un motel, on se bourre la gueule, on dort et on repart à l’aube pour rejoindre la plage, ya passer la journée et dormir sous des tentes sur celle-ci. Nous avons le stricte nécessaire. De quoi manger, de quoi boire. Sur l’autoroute, Danny roule comme un con : nous sommes des cons. Nous fumons et chantons sur les musiques des pixies qui sont comme des dieux pour nous. Et le singe est partit au paradis.
    « There was a guy. An under water guy who controlled the sea. »
    Je chante en même temps que les trois autres. Mes pieds nus bougent un peu sur le tableau de bord et je tire sur ma clope en plissant les yeux. Dan tapote le volant sur le rythme de la chanson, et nous échangeons un regard complice. Tout à coup, une voiture nous dépasse à une vitesse bien éloignée de la limite autorisée. Jack beugle un :
    « Un français ! FUCK ! »
    Sam reprend en cœur et insulte le conducteur avec passion. Je me tourne vers eux.
    « Vous avez un problème avec les étrangers ? Ou les français seulement ?
    - Nan, aucun des deux, ma mère est française. »
    Sam m’a répondu avec un ton amusé. Je souris et lève les yeux au ciel avant de me remettre contre mon dossier
    .


    (à terminer)
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