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 Erwan Lewis [En construction]

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Erwan Lewis
Élite -» Patinage
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Erwan Lewis


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MessageSujet: Erwan Lewis [En construction]   Erwan Lewis [En construction] EmptyMar 11 Nov - 2:16

Erwan Lewis [En construction] Erwantrans2



Découvrez Fool's Garden!


I'm turning my head up and down
I'm turning, turning, turning, turning, turning around
And all that I can see is just a yellow lemon tree...




x Identité x




    x NOM : Lewis, nom de famille plutôt commun. Pas grand chose à dire dessus donc, si ce n'est que ce jeune homme n'a rien à voir avec les quelques célébrités ou marques qui possèdent le même nom que lui.
    x PRÉNOM(S) : Erwan, Grim, Nolan. Ses deux derniers prénoms étaient ceux de ses grands-pères. Nolan est un prénom typiquement Irlandais signifiant 'petit champion' - ouh que c'est mignon -, c'est d'ailleurs peut-être celui-là qui lui a porté chance. Grim, quant à lui, est un prénom qui trahit ses origines Scandinaves. Cependant, ses parents ont décidés de lui donner comme premier prénom Erwan, parce le couple s'était rencontré pour la première fois en Bretagne. De plus, il se mariait assez bien avec ses deux autres prénoms aux étymologies assez traditionnelles. Mais ils ne sont tous deux que très peu utilisés, sauf par sa mère qui ne se lassait pas de beugler ses trois prénoms à la suite, comme pour donner plus de convictions à son exaspération quand son fils faisait des bêtises.
    x SURNOMS : Papillon des Glaces, Iceberg...Certains dans l'institut s'amusent aussi à le l'appeller "l'Hétéro" xD
    x DATE DE NAISSANCE : 21 mars 1990
    x AGE : Vingt ans.
    x SIGNE ASTROLOGIQUE : Bélier. Enthousiaste, obstiné, impatient, extraverti, impulsif, dynamique… Le Bélier aime être le premier, c’est un meneur, cependant il se désintéresse facilement de ce qui l’a motivé auparavant. Bien qu'il lui arrive de demander conseil à son entourage, il préfère généralement ne pas en tenir compte afin de suivre ses propres intuitions.

    C’est quelqu’un qui peut irriter mais qui, paradoxalement, est très sympathique. Le Bélier sait se montrer chaleureux dans ses relations avec autrui. Cependant, il peut devenir cassant dans certaines situations.

    La franchise est une de ses grandes qualités car il déteste la flagornerie et les ronds de jambe mais il l'est presque trop au point de manquer de la diplomatie la plus élémentaire.

    Dans certains cas, le Bélier a une tendance à l’autoritarisme et n'aime pas avoir à reconnaître ses torts et à faire amende honorable. Sa mauvaise foi est grande et il est souvent surpris de la réaction de son entourage, d'autant plus que lui a déjà oublié les réflexions malheureuses qu'il a pourtant décochées sans hésitations.

    Le signe du Bélier aime les combats et, dans certaines situations, il peut faire preuve d’une certaine violence.

    En règle générale, ce n’est pas quelqu’un de compliqué et, quand il le faut, il a la faculté de pardonner aux autres le mal qu’ils lui ont fait.
    Il est doté d'un fort potentiel qui lui permet d'agir vite. Vif, doté d'un regard soutenu, le geste rapide et le regard rivé à sa montre, voilà tout le portrait du Bélier.

    Le Bélier aime relever les défis et faire preuve d'originalité. D'ailleurs, on peut dire que les échecs ne l'abattent pas car il est capable de repartir de plus belle sur un nouveau projet. Très créatif, son esprit est en ébullition, remplit de mille idées inédites. Il aime le changement et le mouvement, se laisse facilement distraire et peut même aller jusqu'à courir plusieurs lièvres à la fois. Pourtant, s'il veut réaliser ses rêves, il est important qu'il fasse preuve de discipline.

    x NATIONALITÉ : Irlandaise
    x LIEU DE NAISSANCE : Dans une petite clinique de Dublin
    x ORIGINES : Trois quart Irlandais, avec un peu de sang Suédois du côté de sa grand-mère paternelle.

    x FAMILLE :
    Ethel
    Erwan Lewis [En construction] Fille195
    Sa maman. Une pure Irlandaise qui a maintenant dépassé la quarantaine. C'est une femme charmante qui a été un véritable soutien pour Erwan, car Ethel l'a toujours encouragé à réalisé son rêve ; celui d'être champion olympique de patinage artistique. C'est aussi elle qui l'a inscrit à son premier cour, elle qui a réussi à convaincre son mari de laisser partir son fils à l'université de Brandon. Mais ce n'est pas pour autant quelqu'un de laxiste ; n'allez pas croire que toute les conneries d'Erwan n'ont pas été sévèrement réprimandées. D'ailleurs, si elle n'avait pas été là, notre Papillon serait encore pire qu'aujourd'hui.

    Johnathan
    Erwan Lewis [En construction] Garcon215

    Son père, un homme bon mais sévère. Ne vous demandez pas d'où vient l'impulsivité d'Erwan, il tient tout de son papounet. Moitié suédois du côté de sa mère, il a emmené plusieurs fois Erwan dans son pays maternel. C'est d'ailleurs en partie grâce à ça que son fils découvrit le patinage, et cela, Jonhatan le regretta. Il s'opposa farouchement à l'idée que notre Papillon fasse carrière dans ce sport qui, selon lui, convenait uniquement aux filles et accessoirement aux homosexuels. Erwan lui en a longtemps voulu d'avoir refusé de le voir concourir, ou de venir simplement assister aux entraînements. Depuis son départ pour l'université, tout semble s'être calmé, mais n'empêche qu'Erwan ne s'est senti jamais très proche de lui. Car en plus de s'opposer à son rêve, Jonhatan n'est pas souvent à la maison. Il s'occupe de clients internationaux dans une grande boîte de textiles, alors forcément, il est souvent à l'étranger et n'a pas vraiment eu le temps de connaître bien ses enfants.

    Svetlana
    Erwan Lewis [En construction] Fille186
    Surnommée Svet', elle est sa petite sœur de deux ans sa cadette, mais également sa meilleure amie. C'est une jeune fille pleine d'entrain et très chaleureuse, qui a toujours su faire preuve d'empathie avec son entourage. Petite, elle était toujours collée à son grand-frère et n'a pas raté une seule de ses représentations de patinage. C'est sans doute sa plus grande admiratrice et il suffit à Erwan de l'entendre rire pour faire disparaître sa morosité. Aujourd'hui, il se passe rarement un jour sans qu'ils se téléphonent l'un et l'autre.



x Petits Détails Importants Ou Pas x




    x RANG : Elite
    x DOMAINE : Patinage Artistique
    x ANNÉE : Il est actuellement en 3e année
    x ENDROIT OÙ IL A ÉTUDIÉ : Erwan a fait ses études en Irlande avant d'atterrir dans cette université.

    x ORIENTATION SEXUELLE : Se borne à rester hétérosexuel pour le moment, malgré son environnement cent pour cent masculin. Peut-être n'a t-il toujours pas trouvé la bonne personne pour le faire basculer du côté obscur? xD Donc nous allons dire...Bisexuel non révélé \o/ ce qui fait que certains homos de l'institut s'amusent à tenter leur chance, c'est même devenu un défi pour certains, voir un jeu ¬¬ "Qui fera craquer Erwan Lewis le premier"? Bande de p'tits cons !

    x NOMBRE DE RELATION(S) SÉRIEUSE(S) :

    Ophélia
    Erwan Lewis [En construction] 607uo6
    Cette charmante demoiselle peut-être considérée comme la seule ayant réussi à effleurer son coeur, vu qu'ils sont restés ensemble pendant trois ans. Alors qu'Erwan n'était jamais sortit avec une fille pendant plus de deux mois. Et pourtant...Il n'a jamais été amoureux d'elle. Pourquoi être resté si longtemps avec, me demanderez-vous...Eh bien pour commencer, Erwan est d'abord sortit avec elle par intérêt. Il cherchait une bonne partenaire pour faire des compétions, et comme la jeune fille avait un bon niveau, il s'est arrangé pour la séduire et ainsi s'assurer une place auprès d'elle en quelques sortes. Et puis c'était une fille pas chiante dont la présence ne l'énervait pas, au contraire de ses ex. C'était une situation confortable et il n'y avait donc pas de raisons qu'il y mette un terme.
    Ce qui n'était pas l'avis d'Ophélia qui, découvrant que ses sentiments amoureux n'étaient pas réciproques, a fini par le larguer. Rupture qu'Erwan a vécu assez difficilement car il était tout de même attaché à cette fille au caractère jovial et avec qui il a gagné les championnats régionaux dans la catégorie duos. Eh oui, Ophé fait du patinage aussi, et la miss est très douée même si elle a moins d'ambitions qu'Erwan.
    Bref, il a fallut qu'Ophélia se sépare de lui pour qu'il se rende compte qu'il ne supporterait pas de couper tous les ponts. Il a presque rampé à ses pieds. Si bien que, à défaut d'être sa moitié, elle est devenue sa meilleure amie. Quoique elle l'a toujours été, en quelque sorte.

    x COULEUR PRÉFÉRÉE : Il a une nette préférence pour le noir et le blanc.

    x SAISON PRÉFÉRÉE : Il adore l'Hiver, surtout quand il neige. Ce qui semble logique puisque son domaine est le patinage sur la glace. N'appréciant que moyennement la chaleur, c'est une saison parfaite pour lui et qui lui rappelle avec nostalgie ses quelques voyages en Suède avec ses grandes plaines glacées. Il apprécie aussi, mais un peu moins, le printemps. Parce que c'est la saison où il est née et qu'il aime beaucoup la nature.




x Un Peu Sur Vous x




    x VOTRE PRÉNOM OU SURNOM : Alice sur le net...Morgane IRL.
    x AGE / DATE DE NAISSANCE : 19 ans, 21 mars 1989 (presque pareil qu'Erwan, donc)
    x COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Par l'admin vénérée *se prosterne xD*
    x AUTRE CHOSE A DIRE ? FAIM ! è___é


Dernière édition par Erwan Lewis le Mar 20 Jan - 0:13, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Erwan Lewis [En construction]   Erwan Lewis [En construction] EmptySam 15 Nov - 1:06


x Descriptions Physique Et Mentale x




    x DEscriptION PHYSIQUE : Erwan est un jeune homme au physique assez peu commun, et il faut dire qu'il ne fait absolument aucun effort pour se fondre dans la masse. Premier détail troublant qu'on remarque chez lui ; ses cheveux. Blancs neige, avec quelques nuances de gris, mi-longs et en bataille, obtenus lors d'une pulsion de décoloration pendant sa folle jeunesse - à la base, ils étaient châtains. Ses mèches rebelles vagabondent sans cesse autours de son visage, il arrive donc fréquemment que, de loin, on le prenne pour un vieillard. Mais de loin uniquement. Car de près, il n'est plus possible de se tromper ; un homme se déplaçant avec tant de grâce ne pouvait être âgé, pas plus que son visage aux traits similaires à ceux d'un aristocrate. Un nez droit, un visage fin au menton à peine dessiné et toujours rasé comme il faut. Sa bouche, plutôt petite pour un homme, s'étire souvent en de larges sourires, parfois timides, qui laissent découvrir ses dents d'une blancheur immaculée, et cela malgré la cigarette. Sa voix grave mais douce, au fort accent Irlandais, chantonne parfois un air qui lui trotte dans la tête.

    Grand? Dans la moyenne. Un mètre soixante dix huit et soixante kilos tout mouillés. Une carrure qui n'impressionnera nullement une quelconque racaille, donc, mais vous voyez un patineur avec des biceps de boxeur, vous? Non. Le corps d'Erwan est taillé pour son sport. Sa musculature sèche, travaillée et finement dessinée lui confère la souplesse et l'agilité nécessaire pour son art, et tout juste assez de force pour soulever une partenaire de patinage lors d'un éventuel duo. Est-il donc utile de préciser que la bagarre, c'est pas son truc? Au moins, il est un pro de l'esquive, ce qui lui évite de prendre trop de coups. Donc, nous disons un corps taillé avec grâce. Une peau au teint lumineux dont ses cheveux clairs ne font qu'accentuer l'éclat. Il a eu la chance de ne pas avoir eu de problèmes d'acné durant son adolescence, si bien que sa peau de son visage parait parfaite. Peau qui a d'ailleurs tendance à rougir désespérément dès que ses nerfs sont mit à l'épreuve. Sa peau est celle d'un caucasien typique, c'est à dire plutôt claire, sans pour autant exagérer dans la pâleur, ce qui lui évite l'aspect maladif ; il faut dire que le jeune homme traîne souvent dehors, ce qui en étonne certains qui sont persuadés qu'il est albinos. Ses épaules ne sont que moyennement larges, proportionnelles à son corps et ses mains ressemblent à celles d'un pianiste...Ou d'un étrangleur. Ses yeux sont la deuxième chose qu'on remarque, tout de suite après ses cheveux ; ils sont vairons, faux jumeaux, hétérochromes, comme vous préférez. Le droit est bleu nuit, le gauche vert émeraude, et ceci est cent pour cent naturel. Il ne porte pas de lentilles et est né avec ces yeux là, et même si dans son enfance ils étaient plutôt un sujet de moquerie pour ses camarades, aujourd'hui il est très fier de ce détail génétique rare. Autant vous dire qu'on le remarque facilement dans l'université ou partout ailleurs, non seulement à cause de son physique mais aussi de son statut. Mais il s'y est habitué, depuis le temps.

    A part ça, vous verrez ce danseur des glaces souvent dans la lune avec son casque audio sur la tête, s'enivrant de musiques qui l'inspireront pour son programme. Son regard étrange est cependant souvent doux, avec un soupçon de malice en pensant à ses prochains mauvais coups. On y voit rarement de méchanceté, sauf quand on lui fait des misères, car monsieur est très rancunier. Et quand il est en colère, il peut être très impressionnant malgré sa faible carrure, car il irradie de confiance en lui et peut donc intimider quelqu'un qui est plus imposant que sa personne avec de la chance. Cela le fait paraître arrogant des fois, mais il n'en est rien. C'est juste que son orgueil ne lui permet pas de se laisser insulter sans rien dire. Vous pouvez donc le traiter de nazgul en tongues autant de fois que vous le voulez, du moment que vous la fermez devant lui. Dans le cas contraire, vous verrez sûrement ses fins sourcils - décolorés en blanc aussi, tant qu'à faire >_< - se froncer, et ce qui suit n'aura en général rien d'agréable pour vous.

    Bref, Erwan ne vous fera pas soupirer grâce à ses muscles 'de tapette' comme certains disent. On se permet également de lui donner des surnoms comme 'gringalet', 'petit rat de l'Opéra' pour l'exaspérer du fait de sa petite carrure. C'est donc un garçon plutôt charmant physiquement, pour peu qu'on aime l'originalité...Ceux qui apprécieront son aisance sur la glace et son corps sculpté dans la finesse l'appelleront le Papillon des Glaces. Pourquoi? Regardez-le danser, vous comprendrez. Il vous fera penser soit à un ange, soit à un papillon. Au choix.

    x FAÇON DE S’HABILLER : Erwan change de vêtements comme de chaussettes, il n'aime pas la monotonie et s'habille en fonction de ses humeurs. Il utilise souvent du noir et du blanc, car ces couleurs vont bien avec ses cheveux, mais il rajoute toujours quelques autres couleurs de façon moins dominante, juste pour mettre en place LES petites choses qui feront la différence. Cela peut se limiter à un mouchoir bleu dans la poche de sa veste, une ceinture rouge, un pendentif en argent. Erwan a le sens du détail et, étant du genre à faire attention à son apparence, il se vêtit toujours avec un soin particulier. Nous ne le verrez jamais en jogging - sauf pendant ses entraînements bien sûr - ou en polo délavé, ni sans son pendentif représentant une croix celtique qui ne le quitte jamais, même pendant l'entraînement et les compétitions. C'est son porte-bonheur en quelque sorte, qu'il possède depuis la première fois où il a enfilé un patin.

    Comment pourrait-on définir son style vestimentaire? Déjà, élégant, toujours. Ce n'est pas parce que c'est un sportif de haut niveau qu'il doit se priver du plaisir de porter les vêtements qui lui plaisent. Il apprécie les chemises dont il prend un malin plaisir à défaire certains boutons du haut - sinon ça fait coincé =P -. Il lui arrive aussi de porter des t-shirts aux couleurs dignes d'un punk ou d'un rockeur, avec parfois quelques colliers ou bracelets à piques quand l'envie lui prend de ne pas faire comme d'habitude. Erwan aime beaucoup les jeans, les siens sont assez larges sans pour autant être des baggy's. Rappelez-vous, il aime l'élégance. Lorsqu'il fait trop froid -et il en faut beaucoup pour lui-, il possède des vestes longues. Curieusement, ses tenues s'harmonisent toujours avec le reste, si bien que malgré ses vêtements parfois 'osés', on n'y voit pas un manque de goût de sa part. Sauf pour ceux qui détestent, évidemment, mais il ne se soucie nullement de ces derniers. On n'a qu'une vie après tout, alors pourquoi perdre son temps à chercher à plaire aux autres, vu qu'il y aura toujours des mécontents?

    Cependant, si nous devons lui définir un style particulier, nous vous dirons qu'il a plutôt l'habitude porter des chemises blanches au col ouvert, avec parfois des sweets en dessous pour les jours plus froids, avec des jean's bleus foncés ou noirs, avec ses Conver's fétiches à l'effigie de Mr Jack, le personnage principal de Nightmare Before Christmas. C'est, pour ainsi dire, le genre d'ensemble qu'il vêtit le plus souvent.

    x NOMBRE DE PIERCINGS ET TATOUAGES: Erwan possède pour seul tatouage un papillon aux ailes bleues teintées de blanc sur la nuque. Au niveau des piercings, il en a un sur l'arcade sourcilière droite et quatre à chaque oreilles. Bien-sûr, il les enlèves lors de ses concours. Il faut bien être irréprochable de temps en temps.

    Tatouage :

    Erwan Lewis [En construction] 20050210032743papillonbleu


    x PARTICULARITÉ PHYSIQUE : Ses yeux vairons...Ses cheveux blancs aussi, mais il ne le sont pas naturellement. Ainsi qu'une petite cicatrice sur le sommet de sa tête, souvenir cuisant d'une confrontation avec son père. Mais cette dernière est invisible sous sa masse capillaire.

    x RÊVE : Etre champion Olympique, comme beaucoup ici. Qu'on se souvienne de son nom dans le milieu du patinage artistique. Il s'accroche à ce rêve de toute ses forces et c'est pour cela qu'il s'entraîne aussi dur, qu'il a tout laissé derrière lui...Et qu'il supporte son entraîneur tyrannique .__.

    x PHOBIE : Juste de se blesser ou de tomber malade assez sérieusement pour ne plus jamais patiner. L'Handicap, donc. Et aussi, ce qui est normal, de foirer ses performances lors d'une représentation. Il souffre aussi d'une légère claustrophobie, due à un certain évènement traumatisant pendant son enfance.

    x DEscriptION PSYCHOLOGIQUE : Sans être quelqu'un de particulièrement agréable avec son entourage, Erwan n'est pas mauvais pour autant. Disons qu'il a certains traits de caractères qui, pas de bol pour lui, se marient très mal. Par exemple, il n'y va pas avec des baguettes pour dire ce qu'il pense, et il est très impulsif ; résultat, il suffit de le pousser un tout petit peu à bout pour qu'il vous balance les quatre vérités de façon pas très diplomatique. Même s'il le regrette après, la plupart du temps. Ou pas. Comme vous pouvez vous en douter, ce n'est pas une qualité (?) très appréciée dans ce monde hypocrite qu'est le nôtre. Erwan n'a donc, pour ainsi dire, beaucoup moins d'amis qu'un étudiant de son statut devrait avoir. Il alors faut préciser que ceux qui venaient vers lui pour lui lécher le cul ont vite abandonné la partie après quelques insultes véridiques. Mais c'est dans des cas comme ça qu'on reconnaît ceux qui tiennent vraiment à vous, n'est-ce pas? Aussi, il est peu, mais bien accompagné (de son point de vue).

    Mais notre petit Papillon des Glaces n'a pas que des défauts, loin de là. C'est un homme à la fierté et à la loyauté inébranlable. Une fois qu'Erwan considère une personne comme une amie (pour peu que cette personne le supporte xD), cette personne pourra compter sur lui en toute circonstance - dans la limite du supportable bien sûr. Erwan n'ira jamais répéter vos secrets, ne vous trahira jamais, et fera ce qu'il pense être bon pour vous, même si vous deviez le détester après. Passionné et rêveur, il se donne à fond dans ce qu'il fait. Et malgré les apparences, c'est un garçon très généreux qui est prêt à donner beaucoup de lui-même pour un ami. Il a beau cracher souvent du venin, n'empêche qu'il est aussi capable de dire des compliments ou des choses gentilles...Du moment qu'il les pensent vraiment. Ceux qui en reçoivent de sa part savent donc que c'est un cadeau rare, un cadeau sincère surtout. Il ne vous en fera pas tous les jours, donc si ça vous arrive...Remerciez le Saint-Esprit xD puis c'est quelqu'un avec qui on ne s'ennuie pas. Ayant toujours la désagréable habitude de répondre toujours à la provocation, il n'hésite pas à faire moult blagues et défis osés. D'ailleurs, peu de monde le sait, mais il est l'auteur des fameux "pétards de farines" qui ont explosé dans le vestiaire des étudiants en natation (on lui avait dit 'pas chiche'...Ben si, chiche! =P). Il n'y a pas meilleur partenaire que lui pour ce genre de choses.

    Erwan se laisse donc très facilement envahir par ses émotions. Il suffit qu'un tout petit sous-entendu parvienne à ses oreilles pour qu'il devienne soudain agressif. Heureusement, il en vient très rarement aux mains, car quand il est en colère il peut faire aussi peur qu'un parrain de la mafia. C'est tout un art ; regard méprisant qui peut vous faire paraître tout petit, attitude qui irradie de confiance en soi, comme si vous seriez incapable de lui faire même une petite pichenette. Ajoutez à cela des mots acérés comme des rasoirs, et le tour est joué. De plus, tout le monde sait qu'Erwan ne bluff jamais, et donc qu'il n'hésitera pas à en venir aux mains. Il gagne rarement quand il s'agit de baston, ayant une stature plutôt frêle, mais comptez sur lui pour enlever toute envie à son adversaire de poser à nouveau la main sur sa personne. C'est ce que vous confirmera un certain abruti du nom de Rudy, qui a faillit y laisser un bout d'oreille...En effet, il se bat avec la sournoiserie d'un furet.

    Mais si Erwan est très franc en ce qui concerne ses opinions, il est en revanche très discret sur sa personne...Il ne parle presque jamais de lui, de son passé surtout, où certaines plaies sont encore vives...A vrai dire, beaucoup de choses continuent de le blesser. Quand on le traite de fille parce qu'il fait du patinage par exemple. Il est très facile de lui faire mal intérieurement, et c'est pour cela qu'il se cache derrière la violence. Exhiber sa sensibilité ne lui a jamais rien rapporté de bon, alors il la surveille jalousement et ne s'ouvre jamais complètement. Sauf aux deux femmes de sa vie peut-être, à savoir sa soeur et son ex.

    x AIME : Erwan aime le patinage...Non, il vit de ça. Quand il essaye de mesurer combien son art est important à ses yeux, il le compare à son oxygène ; il ne peut pas vivre sans, tout simplement. Peut-être même plus que son entourage. Peut-être. Il ne le sait pas lui-même et préfère ne pas être confronté à ce genre de questions. Il aime la glace, la morsure de l'hiver sur ses joues, les astres qu'il observe souvent. L'Irlandais est un grand fan de musiques classique et de bandes-sons de film. Hanz Zimmer, Danny Elfman et Clint Mansell sont ses Dieux. Il aime la douche après l'entrainement, fumer une clope sur les toits la nuit, boire du lait le matin. Relever des défis, faire l'imbécile, sans être prit si possible. Envoyer chier ceux qui l'énervent, rire de tout et de rien et faire comme si la vie était si simple, les chats... Ce moment cruellement court où il ne touche même plus la glace pour voltiger dans les airs, au son d'une musique enchanteresse. Le victorieux silence d'un neuneu après une pique bien sortie à son intention. L'odeur de ses Marlboro, les courants d'air qui le font frissonner, les levers et les couchers de soleil...

    x AIME PAS: Jasper, le goût amère du café, qu'on le provoque, la brandade de morue, se réveiller le matin, les groupies (xD), ceux qui ont 'tout dans les muscles et rien dans la tête', le rap et le RnB, encore Jasper, qu'on lui parle de religion, les araignées (il n'en a pas peur mais ça le répugne...Peut être parce qu'ils mangent les papillons x'3), quand son baladeur n'a plus de batterie, quand il fait trop chaud, les joggings, être malade, la méchanceté gratuite, les messes basses, les rumeurs, toujours Jasper.

    x VILAINE MANIE : Tournicoter une mèche de ses cheveux entre ses doigts. Dire des mots qui dépassent sa pensée xD


Dernière édition par Erwan Lewis le Mar 23 Déc - 0:53, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Erwan Lewis [En construction]   Erwan Lewis [En construction] EmptyDim 30 Nov - 3:20


x Histoirex





    0/ Un fœtus est le scénario d'un homme. Qui en est le metteur en scène ?

    Il n'y a ni début ni fin, ni temps qui s'écoule. J'évolue dans un monde sans lumière et sans odeurs. Mes pensées ne sont que fumées, à peine ai-je le temps de les saisir qu'elles sont déjà parties. Des souvenirs d'une vie antérieur peut-être, qu'en sais-je. Je bouge de temps en temps, et souvent j'entends alors autre chose que les battements de mon coeur. Un son doux, suave, qui me plaît. A l'époque, je ne savais pas qu'il s'agissait de la voix de ma mère...Ce n'est pas la seule que je détecte, mais aucune voix ne me semble aussi belle que la sienne. Je l'entends souvent à vrai dire, même quand je ne bouge pas. Mais quand il fait trop silencieux à mon goût, j'aime l'enclencher. Je ne sais pas qui je suis, ni pourquoi je suis là. Alors j'attends. Que quelque chose arrive. Pendant ce temps, je donne des coups, je suce mon pouce et je touche mon pied. Il faut dire que je n'ai guère d'autres occupation, avec mes membres minuscules et mon cerveau de la taille d'une noix.


    [+-+-+-+-+-+]


    C'est étrange. Tout s'agite, tout se détruit autours de moi, et je me sens bizarre. Je bouge. J'atterris dans un espèce de tunnel, très étroit, qui m'emmène je-ne-sais où...Ah, il y a de la lumière au bout ! Instinctivement, j'essaie de résister à cette force qui me conduit à elle. Cette lumière, j'la sens mal...Je veux retourner là d'où je viens, mais impossible de faire marche arrière...Et ça continue de s'approcher, encore, toujours un peu plus !

    Ce n'est désormais plus un rayon de lumière ; tout est lumière. Elle est si vive qu'elle blesse mes yeux à travers mes paupières. J'ai si froid...Il y a tant de bruit...Des choses désagréables m'attrapent, me bousculent...Où suis-je, pourquoi me fait-on du mal? Pourquoi m'a t-on fait partir, c'était quoi cette arnaque? Je n'avais rien demandé! Je supplie quelqu'un, de toute mes forces, de retourner là d'où je viens. J'hurle de rage et de protestation. Je respire alors pour la première fois cet air toxique et malsain, remplit de sueurs, d'haleines et de bactérie. Dégueulasse. Malgré ma répugnance, je respire encore, mon corps le fait de lui-même. Je me dis que c'est cruel d'inventer des drogues aussi puissantes.
    Et bizarrement tout le monde semble s'émouvoir de mes cris désespérés. Sales cons.



    I/ Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours...

    "ERWAN GRIM NOLAN LEWIS !!"

    Les décibels expulsés par la bouche de ma génitrice ont l'effet d'une sonnette d'alarme. Et moi, malheureux propriétaire de ces trois prénoms, sent la tempête se rapprocher et, dans une vaine tentative, je me planque derrière un rideau. Mais même du haut de mes quatre ans, je ne suis pas doué pour passer inaperçu. Ma mère, qui à mes yeux avait le droit de vie et de mort sur tous les habitants de cette maison, entra en trombe dans ma chambre, cherchant son rejeton -moi- des yeux. Ethel Lewis a les traits du visage déformés par l'exaspération, ses cheveux châtains - comme les miens et ceux de ma soeur - mi-longs semblent se moquer de l'élastique qui les retiennent. Vêtue d'un tablier, elle me trouve enfin, objet de sa convoitise et replie le rideau d'un geste sec, laissant à découvert un pauvre gosse qui regrette déjà de ne s'être pas montré plus discret. Mes yeux vairons fixent ma mère façon Hamtaro, dans l'espoir de l'attendrir. C'est une technique que j'utilise assez souvent et qui marche une fois sur deux, selon la gravité de mon délit.

    "Arrête-moi ces yeux de merlan frit !"

    Bon, aujourd'hui est décidément un mauvais jour. Pas de chance. 'Faut dire aussi que j'avait fait une grosse connerie. Maman ne manqua pas de me le rappeler :

    "Je peux savoir pourquoi tu as dessiné au feutre sur le visage de ta soeur?!"

    Ah, ce n'est que ça? Ouf, pendant un instant, j'avait cru qu'elle avait remarqué les morceaux du vase de Papy, cachés dans le jardin. J'haussai les épaules.

    "Elle avait l'air de bien aimer le monsieur à la télé, tu sais celui avec plein de tatouages qui..."

    Exaspérée, Ethel me fit signe de me taire. Pendant un moment, elle fixa son petit garçon, se demandant d'où venait ses gènes de diablotin. S'accroupissant à ma hauteur, elle me prit doucement par les épaules.

    "Erwan...Depuis qu'on est là tu...Papa va finir par se fâcher, si tu continues à faire des bêtises chez Papy."

    Je fixai mes pieds.

    "Mais je m'ennuie...Y'a rien à faire à Sot...Sko..."

    "Stockholm, mon chéri."

    "Oui. Je m'ennuie. Je veux rentrer à Dublin."

    "Pourquoi tu n'essayes pas de te faire des amis?"

    "Ils n'aiment pas mes yeux, ici."

    Nouveau soupir de la part de Maman. Ce n'est pas la première fois que les autres enfants se moquaient de moi. En général je m'en fichai, parce que j'avais déjà plein de potes en Irlande. Mais là, en Suède, je ne connaissais personne, et personne ne voulait m'intégrer dans son groupe. J'avais vite laissé tomber, et avait cherché d'autres divertissements.

    "Il y a une patinoire à dix minutes d'ici, tu veux qu'on y aille?"

    "C'est quoi une patinoire?"

    "Un grand lac glacé sur lequel tu peux glisser. Il y en a plein en Suède"

    "..."


    [+-+-+-+-+-+]


    "Mamaaaaaan, j'arrive pas à tenir debout!"

    En effet, j'étais à plat ventre sur la glace, battant des bras pour me relever. Chose pas évidente quand vous avez doublé de volume à cause d'un anorak et quand vous êtes aveuglé par un bonnet à pompons ridicule. Bref, j'avais l'impression d'être une larve, et cette glace qui ne me faisait que tomber commençait à m'impatienter. Oui, même enfant, je n'ai jamais été très patient. Ma mère patina vers moi, amusée, et me mit debout en me serrant au niveau des aisselles. Puis, doucement, elle recommença à patiner, sans lâcher ma personne qui se laissait tracter. Ce petit tour de manège dura pendant quelques minutes, et je ne pipa mot. Maman dû prendre mon silence pour de l'ennui, et donc s'arrêta. Intolérable. Je protestai :


    "Mamaaaaan, pourquoi tu t'arrêtes?"

    "Tu ne t'ennuies pas?"

    "Non, déclarai-je. Continue s'il te plaît, continue !"

    J'avais parlé d'un ton presque suppliant, ce qui sembla étonner ma mère. Cependant, elle eut le bon sens d'obéir, et nous continuâmes notre promenade sur la glace. A vrai dire, si je n'avais pas parlé, c'était parce que j'avais été trop émerveillé pour le faire. Cette glace, cette manière de glisser m'attirai d'une manière hypnotique...Un peu comme un papillon attiré par le feu. Je ne saurai pas exactement décrire les émotions qui m'ont envahies ce jour là. Mais pourtant, je peux vous dire que dans ma tête d'enfant, je m'étais promis que j'en ferais toute ma vie. Et ce fut une certitude quand ma mère me lâcha pour me laisser glisser seul sur la pureté même.


    [+-+-+-+-+-+]


    Quelques années ont passés depuis cette journée révélatrice. Pour moi, ce fut comme une illumination. J'avais eu la sensation que le patinage serait pour moi ce que les mains sont pour les aveugles. Une chose indispensable...Que dis-je, vitale! Pire qu'une drogue, presque une religion...Une religion tellement jouissive! Dès que j'étais sur la glace avec de la musique, j'oubliais tout ce qui m'entourait. Absolument tout. Il n'y avait plus que moi, la glace, les mouvements qui me venaient spontanément. Et hop, c'était partit pour une overdose d'extase, le Nirvana absolu. J'étais devenu un véritable drogué au sport...L'avantage, c'était que je ne risquai pas de mourir d'overdose. Mais de manque, peut-être. Bref, ma mère m'avait inscrit aux cours de patinage, voyant que ça me plaisait. Mon père s'était montré plutôt réticent, sachant que ce sport était majoritairement féminin. Pour lui arracher son autorisation, je dû lui promettre d'être bon à l'école en contrepartie. Il finit par accepter, croyant sans doute que le patinage n'était qu'une lubie pour moi et que ça me passerait.

    Or, depuis tout ce temps, ça ne m'est jamais passé. Pire, c'était devenu une obsession constante ; j'y pensais tout le temps, dès que j'étais réveillé, jusqu'à ce que je m'endorme. J'en rêvais la nuit. Tous les jours, j'attendais avec impatience que sonne enfin la fin des cours pour galoper jusqu'à la patinoire. Je me forçai à rester concentrer durant les heures de cours pour tenir la promesse faite à mon père, ce que j'arrivai sans trop de mal, ayant une capacité d'apprentissage assez conséquente. Mais ce n'est pas pour autant que les cours m'intéressaient. Bien sûr j'y ai appris plein de choses intéressantes et j'excellais particulièrement dans les matières littéraires. Oui je suis un gros lecteur. A l'école, on distingue souvent les mathématiciens et les littéraires, et moi j'appartenais sans aucun doute à la seconde catégorie. Les maths ne me posaient pas de problèmes mais je ne trouvais aucun intérêt à la magie des chiffres, préférant celui des mots. Je pense que j'en apprenais bien plus par les livres que je dévorais, et que c'est pour cela que les cours ne m'ont jamais passionnés ; écouter les profs m'ennuyaient profondément, d'autant plus que je m'étais vite aperçu qu'ils entraient rarement dans le détail. Aussi, je conservais mon excellent niveau grâce aux livres qui ne m'ennuyaient jamais. La lecture était donc un de mes passe-temps favoris, avec le patinage bien sûr, et cela dès que je fus en âge d'ouvrir un livre. Cette passion m'est venue grâce à ma petite soeur qui m'a demandé un jour de lui lire une histoire...Et au final, je me suis autant amusé qu'elle.

    Oh, c'est vrai que je ne vous ai pas beaucoup parlé de Svetlana...Pourtant, je devrais lui dédier un roman, mais par faute de temps je vais m'en abstenir. Née deux ans après moi, elle a toujours été bien plus qu'une soeur. C'était ma meilleure amie, ma muse, mon rayon de soleil. Elle me suivait sans cesse comme un poussin collé à sa maman, et si je perdais mes amis à cause de ma langue trop pendue, Svet' a toujours été là. Je ne m'étais jamais disputé avec elle, je n'avais jamais haussé la voix ni levé la main sur elle...Je ne crois pas que j'ai jamais été aussi proche de quelqu'un dans ma vie.

    Donc, mon enfance se passait plus ou moins normalement. J'avais ma mère à qui je cachais bon nombre de mes bêtises, quelques amis qui supportaient plus ou moins ma personnalité exubérante, des petits cons qui me traitaient de gonzesse à cause du patinage, un père absent et mon adorable soeur. Mon père n'appréciait pas que je lui parle de ma passion et, à l'époque, cela attristait le petit garçon que j'étais. J'en venais sérieusement à penser que ce n'était vraiment pas normal que j'aime ce sport, que ce n'était pas naturel. Ma mère me dit tout le contraire, évidemment, mais ce n'était pas aussi simple que ça. Je suis un garçon, j'avais besoin d'un soutien masculin, et par dessus tout celui de mon père. Et je sentais bien qu'il n'était pas fier de moi. Mais que pouvais-je faire? Arrêter le patin? Impensable. Autant m'interdire de respirer. Mais, naïvement, j'espérai qu'un jour mon père cesserai de désapprouver mon art.

    Ce fut l'un des premiers choix difficiles que j'ai du prendre pour atteindre mon rêve, et le plus dur aussi : continuer le patin, en sachant que cela m'éloignerait de mon paternel.


    [+-+-+-+-+-+]


    "Erwan, Erwaaaan !"

    Rien qu'au son de cette voix, qui ne peut être que celle de ce vautour d'Erik, je ne peux m'empêcher de me raidir. Sans lui répondre, je lui jette un regard mauvais qui veut dire : 'dis moi ce que tu veux et casse-toi'. Comme d'habitude, il est accompagné de sa petite bande de blaireaux. Ironiquement, je me demande s'ils l'accompagnent même aux chiottes. Non non, ma réaction n'a rien de démesurée. Erik a mon âge, c'est-à-dire dix ans, et fait partit du club de basket. Et évidemment, il ne sort jamais sans se faire accompagner du reste de l'équipe, qui selon lui sont ses potes. Mais pour moi, ils ne sont ni plus ni moins que des charognards qui s'amusent à tourmenter les autres, mais qui bien sûr ne sont plus là quand un 'pote' a des ennuis. Et évidemment, étant sa cible préférée, c'est sans doute avec moi qu'il a prévu de s'amuser aujourd'hui.

    La patinoire que je fréquente abrite également d'autres terrains de sports ; piscine, terrains de hands, de basket. Aussi toute les disciplines doivent-elles se fréquenter aux vestiaires, et vu que je suis le seul garçon du cours de patinage, je me sens quelque peu isolé dans le vestiaire des hommes. J'évite d'y traîner trop longtemps car j'y suis la cible privilégiée...Une fois, j'ai cassé la gueule à quelqu'un qui avait insulté ma mère (qu'on m'insulte passe encore, mais pas ma mère, ni ma soeur, ni n'importe qui d'autre que j'aime), et depuis on m'a menacé de m'exclure du cours si je recommençai ; aussi, depuis, je devais me tenir à carreau, ce qui évidemment enchantait mes bourreaux qui ne manquaient pas d'en profiter allègrement avec toute sortes de brimades uniquement morales pour ne pas se faire chopper à leur tour. Et ils ne manquent pas d'imagination pour ça. Ne croyez jamais qu'un enfant est pur et innocent, jamais...Ce sont les pires.

    Notez qu'à l'époque, j'étais encore très sage. Ce n'était pas souvent que je perdais mon sang froid, un vrai agneau par rapport à maintenant. Donc, aujourd'hui, Erik vient m'emmerder une énième fois pendant que je range mes affaires dans mon casier. Il semble enchanté du regard menaçant que je lui lance, à croire qu'il n'attendait que ça. Sa troupe de petits toutous semble bien s'amuser aussi. Bizarre, c'est toujours moi qui m'ennuie dans ce genre de situations.

    "Tu sais, ici, c'est le vestiaire des garçons."

    Olé, je sais déjà ce qu'il va me sortir, je le vois arriver gros comme une montagne. Erik n'a pas dû bien boire son lait plein de vitamines ce matin, ou alors c'est le CD qui est rayé dans sa tête de demeuré ; bref, il va encore me sortir un truc qu'il m'a déjà dit des millions de fois. Il doit se faire vieux, le pauvre. De toute façon, ça ne m'intéresse pas, j'ai déjà cessé de le regarder depuis longtemps et je continue tranquillement à ranger mes affaires. L'indifférence est le pire des mépris, dit-on, alors j'espère qu'il voit à quel point je le trouve misérable. Cependant, dans ma tête, je l'insulte sans retenue. Il me faut au moins ça pour garder mon sang-froid.

    "Et toi, t'es une fille, vu que tu fais un sport de fille ! Donc t'as pas le droit d'être ici."


Dernière édition par Erwan Lewis le Lun 12 Jan - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Erwan Lewis [En construction]   Erwan Lewis [En construction] EmptyLun 15 Déc - 20:45

    Qu'est ce qu'il faut pas entendre. Ce n'était pas la première fois que j'entendais ce genre de propos, loin de là, mais n'empêche qu'à chaque fois mon égo en souffrait, et je ressentais plus que jamais l'impression d'être le vilain petit canard parmi les hommes. Chose que mon père ne démentait pas. Cependant, j'avais fait un choix ; continuer le patinage, malgré les on-dits. Je devais m'y tenir. J'avais déjà mis de côté ma fierté et celle de mon père pour en arriver là, alors c'est pas une bande de petits merdeux qui me fera flancher ! Je garde donc le silence et continue de l'ignorer, et j'espère naïvement qu'il finira par se lasser de parler à un mur. Grave erreur. Grave erreur également de tourner le dos à son ennemi, et j'en paye les frais. Je ne m'attendais pas du tout à ce que, d'un coup de pied, il me fasse plonger la tête la première dans mon casier avant de le verrouiller.

    "Voilà ce qu'on fait aux filles qui ont des yeux de sorcière, et qui viennent dans le vestiaire des mecs!"

    Suivit d'éclats de rire. Je suis le seul qui ne trouve pas ça drôle, évidemment.

    Et moi, désormais enfermé dedans dans une posture pas très confortable (le nez contre la paroi métallique glacée, quoi), je reste un moment hébété. Et quand je calcule enfin le sale pétrin dans lequel on m'a mit, je commence à hurler de rage en me livrant à quelques postures de contorsionniste pour trouver une position plus confortable. En attendant, j'insulte, je crache ma haine sur ce petit enfoiré d'Erik, qui lui est complètement hilare avec ses petits toutous.

    "SALE ENFOIRÉ, OUVRE-MOI TOUT DE SUITE !!!!"

    Les rires redoublent d'intensité, et ma colère aussi. Je donne des coups de poings rageurs sur la porte, j'essaye de la défoncer avec mon épaule, rien n'y fait. La fermeture est bien solide. Mais ma colère laissa bientôt place à l'angoisse quand j'entendis Erik et sa bande quitter les lieux, toujours aussi hilares. Je hurle encore plus fort, sous l'effet de la panique :

    "REVIENS P'TIT MERDEUX, J'VAIS M'FAIRE UN COLLIER AVEC TES DENTS, ESPÈCE DE SALAUD !! T'AS PAS D'COUILLES OU QUOI, VIENS LA QUE JE JOUE AU BASKET AVEC TA FACE DE RAT !!"

    Et s'en suivit d'une longue liste d'insulte dont je vous épargne les détails, afin de rester dans le politiquement correct. Pourtant, ils étaient déjà partis depuis plusieurs minutes, mais je continuais à provoquer des fantômes. Évidement, cela finit par me fatiguer et je me tût donc, découragé. Je n'avais que peu de place pour m'assoir, sans parler de toute mes affaires qui encombraient beaucoup ma prison exigüe. Je finis néanmoins par y parvenir, les genoux sous le menton, et j'attendis que quelqu'un passe dans le coin pour me sortir de là. Je donnais de petits coups de poings sur la paroi métallique, dont l'écho se répétait faiblement, afin qu'on m'entende. Malheureusement, on était en fin de journée et à cette heure là le centre était déjà pratiquement vide. L'heure de fermeture vint, et personne ne m'avait encore trouvé. Autant vous dire que dans la tête d'un gamin de dix ans, on commence à penser n'importe quoi. Genre que quand on va me retrouver je serais déjà mort, et en squelette qui plus est. Je commençai sérieusement à avoir la frousse, et ce fut pire quand les lumières du centre s'éteignirent toute automatiquement, me plongeant dans le noir le plus complet, seul avec moi-même.

    Au bout d'un moment, je perd complètement les pédales. J'hurle, je tambourine la porte du casier comme un sauvage, je m'arrache les ongles dans les intersections, j'ai des bosses partout. Mon coeur s'emballe, je me blesse tout seul mais je ne peux pas m'arrêter ; je suis comme un chien qui s'étrangle avec sa laisse, et c'est par peur et par désespoir que je le fais. Ma torture dure, et semble ne plus finir, depuis combien de temps suis-je enfermé? Des jours me semblent-ils. Mais je ne peux pas vérifier, je n'ai aucun moyen de savoir l'heure et j'ai perdu toute notion du temps. Je commence à être persuadé que je vais mourir ici, à cause d'une petite bande de rats. Et mon rêve alors? Non, pas question que je quitte ce monde avant de m'être fait connaître dans le monde du patin !

    J'veux pas mourir, j'veux pas mourir !


    Découvrez Billy Talent!


    When push comes to shove,
    I’ll put on the gloves,
    Intentions are cruel,
    I ain’t nobody’s fool you know

    It hurts, my pride, step aside,
    'Cause I don't need your...

    Sympathy
    Won’t get the best of me!
    Misery
    That’s what you’re giving me!
    Sympathy
    It’s just like trickery!
    Breaking me down


    [+-+-+-+-+-+]


    Je pense qu'il est inutile de préciser que j'ai survécu, sinon je ne serais pas là à vous le raconter, hein? On me retrouva vers deux heures du matin environ, les mains en sang et l'épaule luxée, complètement mort de trouille. Ma mère avait évidemment prévenu les flics en voyant que je n'étais pas rentré et ils ont eu la bonne idée de venir là. Mais quand même, ils auraient pu venir plus tôt, non? Vous vous direz sans doute que je m'étais affolé pour rien, que je suis ridicule...Et je vous répondrais pour ma défense que je n'étais qu'un enfant. Osez me dire que vous n'avez jamais eu peur qu'il y ait un monstre sous votre lit...C'est pareil.

    C'est suite à cet incident que je devint un peu claustrophobe. Quant à Erik et ses potes, bizarrement, ils ne me firent plus rien à part des regards noirs. Pourtant je ne m'étais plaint à personne, je ne les avaient même pas dénoncés, tellement j'avais honte de ce qui s'était passé. Je soupçonne ma mère d'être intervenue d'une quelconque façon, ce qui n'était pas pour flatter mon égo presque mort. Par la suite, je devint également beaucoup plus agressif avec ceux qui me cherchaient des noises, ayant eut un aperçu de ce qui pouvait arriver quand je restai passif. Je ne laissai plus la moindre petite insulte rester impunie, finit le temps où je me contentai de snober et d'ignorer. Maintenant, je présentai mes amis poing droit & poing gauche, au grand désarroi de ma mère qui ne pouvait comprendre ma honte. D'ailleurs, je ne cherchai pas à me justifier. Je prenais les coups, je les rendaient, j'étais puni, et on m'emmerdait plus. Le seul souci, c'était ma petite soeur, qui ne comprenait pas mon changement soudain de personnalité. Mes crises de colère l'effrayaient et la faisaient pleurer...Aussi, j'essayai de me canaliser au maximum devant elle, mais ce n'était pas évident...En effet, je perdais l'habitude de rester calme et chaque jour, il m'était de plus en plus difficile de faire preuve de sang froid. Je m'énervais pour un rien, je frappais pour un rien, pour peu que j'eusse l'impression qu'on se moquait de moi.

    Dans ce monde où l'on enfonçaient les clous qui dépassaient, le pacifisme ne pouvait rien pour moi. Non pas que je sois fière d'être violent, je me défendrai autrement si je pouvais. Malheureusement, c'est la seule méthode efficace. Mon enfance se passa donc avec quelques bagarres, quelques plaintes, quelques larmes aussi. Celles de ma soeur surtout. Elle souffrait de mon désespoir et quelque part, j'ai honte de l'avouer, j'étais heureux d'avoir quelqu'un qui compatissait à ma douleur. Pour moi qui ne pleurait jamais - pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait -, Svetlana versait des larmes à ma place. Pourtant à première vu je n'avais pas de quoi être malheureux ; je mangeais à ma fin, j'avais un endroit où dormir, une famille, je ne m'étais pas fait violé ni rien. Et pourtant je me sentais plus seul que jamais, car la chose que j'aimais faire le plus au monde - le patinage - était également la cause de tous mes soucis. Et encore aujourd'hui, je pense à toute les choses importantes que j'ai dû écarter de ma vie pour en arriver là...Le respect de mes amis, la fierté de mon père, les doutes de nombreuses personnes sur ma virilité ou ma sexualité, ma petite soeur qui souffrait de me voir si brutal et cynique...

    Tout cela fut le prix à payer pour m'approcher un peu plus des étoiles. Je ne regrette rien mais ne ne peux m'empêcher d'envier ce que j'ai perdu.



    II/ La maladie de l'adolescence est de ne pas savoir ce que l'on veut et de le vouloir cependant à tout prix.

    Un silence tendu règne à table. Pendant que je me concentre sur mon assiette, évitant soigneusement de croiser le regard de mon père, espérant religieusement esquiver la tempête. Mais, quand j'aperçois les jointures des mains de mon paternel blanchir sous l'effet de la pression, je commence à perdre mes illusions ; à coup sûr, il trouvera quelque chose à dire. Il trouve TOUJOURS quelque chose à me reprocher. Oui bon d'accord, en ce moment je le cherche bien, mais au moins maintenant y'a une raison.

    "Erwan."

    Je préfère faire comme si je n'avais rien entendu. C'est fou ce que soudain les patates se trouvant dans mon assiette me paraissent intéressantes.

    "Erwan, REGARDE-MOI QUAND JE TE PARLE!"

    Merde. Impossible de fuir. Je m'arrête de manger et lève des yeux inexpressifs vers l'auteur de mes jours. Je remarque aussi furtivement que ma soeur et ma mère regardent mon père avec inquiétude. A coup sûr, je vais me prendre un savon aujourd'hui, mais personne ne sera en mesure d'intervenir. Personne ne peut calmer ni défier Jonhathan Lewis, surtout quand il s'agit d'infliger des corrections.
    Je n'ai plus aucune échappatoire.

    "Qu'est ce que c'est que ça?"

    Ses yeux me lancent des éclairs, et je sens le gros effort qu'il fait pour éviter de se précipiter sur moi pour me foutre une taloche. J'avais envisagé dans un premier temps de faire l'imbécile et de ne pas savoir de quoi il parlait, mais...Maintenant cela me semble plutôt suicidaire, chose que je ne suis pas.

    "Une coloration."

    J'avais répondu d'une voix désintéressé, comme si l'on parlait d'une miette de pain, ou plutôt comme si mon père accordait trop d'importance à des détails qui n'en valaient pas la peine. Il ne semblait pas de mon avis :

    "Je vois bien que c'est une coloration !! Mais putain Erwan, t'as vu leur couleur???" s'énerva t-il en pointant du doigt mes cheveux. "Hier c'était bleu ciel et maintenant c'est...C'est..."

    "Blanc?"

    Eh oui, ma dernière lubie. On aurait presque l'impression que je cherche des prétextes pour qu'on me trouble insupportablement bizarre.

    Mon père me fixa intensément ; je voyais bien qu'il se retenait de m'étrangler. Enfin maintenant, avec du recul, je le comprends. A l'époque, j'étais dans ma crise d'ado et j'étais loin d'avoir un caractère facile. Je disparaissais des semaines entières de la maison pour traîner avec des 'potes', je m'étais fait percé les oreilles, teint les cheveux, mes profs se plaignaient de mon sale caractère, les mères d'autres ados de ma brutalité. Côté sentimental, ce n'était pas mieux, mes relations duraient rarement plus de quelques semaines, dès lors on m'avait collé une réputation de chaud lapin. Énumérer tous les problèmes que j'avais à l'époque serait trop long. Je crois que seul mes bons résultats m'ont évité le centre de redressement... Ce n'est pas pour me justifier, mais à l'époque je me sentais vraiment mal dans ma peau. Du haut de mes quatorze ans, je n'étais qu'un ado en manque de repères. Les seuls liens affectifs que je possédais me venaient de ma mère et de ma soeur. J'avais beau les aimer toute les deux plus que tout au monde, cela ne me suffisait pas. Les baltringues avec qui je traînais, c'était tout juste si je tolérais leur présence et tout juste s'ils toléraient la mienne. Mais ils étaient les seuls à supporter mes crises de colère, même s'ils me cognaient parfois. Quant à mon père...Souvent absent, il ne m'accordait que peu d'intérêt, quand ce n'était pas de l'exaspération. Voilà à quoi se résumait ma vie sociale.

    Ce n'était pas là le seul problème ; j'étais en plein dans la période où "je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ce que je veux". Mon avenir me semblait atrocement incertain et me procurait des angoisses nocturnes. Je ne me voyais pas faire autre chose que du patinage artistique, et bien sûr je n'osais même pas espérer pouvoir faire carrière dans ma passion. J'étais loin d'être mauvais, vu que j'en faisais depuis tout petit, sans que mon amour pour le patinage ne se soit détérioré. Mais à l'époque j'étais plutôt réaliste, ou pessimiste, comme vous voulez. J'étais conscient qu'il y avait des personnes bien plus douées que moi, que je n'avais aucune chance, que c'était un milieu trop hasardeux, et que je pourrais m'estimer heureux si je gagnais ne serait-ce qu'un concours pour jeunes. Être un champion mondialement reconnu n'était qu'un rêve que je ne pouvais même pas effleurer du bout des doigts.

    "Putain Erwan, mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi?!"

    Mon père avait bruyamment posé les couverts sur la table, faisant sursauter ma petite soeur. Ma technique habituelle pour régler les problèmes - une bonne torgnole - ne suffirait pas ici ; mon père était la seule personne à laquelle je n'osais pas m'opposer. Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi. Une fois de plus, je ne sais pas quoi répondre à cette question, qui est un vrai mystère pour tous. J'aurai bien sortit que ça devait être génétique, mais ça n'aurait pas été sympa pour ma mère et Svet'. Mon père me reluque désormais d'un air dégouté.

    "Dégage de là, avant que je t'en colle une."

    Il aurait été suicidaire de ma part de protester, alors je quitte la table sans rien dire, l'estomac presque vide. Je n'ose pas me retourner pour croiser le regard de Svet', et encore moins celui de mon père qui doit paraître encore plus fatigué et las que d'habitude.

    [+-+-+-+-+-+]


    Quelques semaines ont passées, et rien n'a changé. Je n'ai pas changé la couleur de mes cheveux, même sous la pression de mon père, et je suis toujours aussi désagréable, pessimiste et lunatique. Mais en cet instant, je me sens de meilleure humeur, parce que je vais m'entraîner à la patinoire comme tous les soirs. Après avoir vêtu un pull souple en laine, un survêtement et mes patins, je rejoins les autres - des filles pour la plupart, nous sommes que trois garçons - sur la glace. Ce n'est qu'après avoir salué quelques ami(e)s que je remarquai qu'il y avait une nouvelle élève. Une jolie jeune fille, d'à peu près mon âge, aux cheveux bruns et yeux chocolats. Nous lui souhaitâmes tous la bienvenue à cette inconnue dont je me fichais un peu sur le moment, qui se nommait Ophélia. J'étais loin de me douter du changement qu'elle allait apporter dans ma vie.


Dernière édition par Erwan Lewis le Mar 20 Jan - 0:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Erwan Lewis [En construction]   Erwan Lewis [En construction] EmptyMar 20 Jan - 0:50

    [+-+-+-+-+-+]


    Ophélia est comme un rayon de soleil ; radieuse. Et mieux je la connaissais, plus elle m'irradiait de lumière. Il s'était avéré que, par le plus grand des hasard, sa maison se trouvait non loin de la mienne. Dès lors, le premier jour, elle m'a demandé de l'accompagner car elle avait peur de se perdre dans cette ville qu'elle ne connaissait pas encore. Ce que je fis. Ophélia essaya tant bien que mal d'engager la conversation avec moi, mais je ne lui rendait pas la tâche facile. J'étais même froid avec elle. Mais loin de se lasser, elle continuait à me parler d'elle à défaut de ne rien apprendre sur moi. Souvent elle me posait des questions sur ce que j'aimais, mes loisirs etc, et elle ne devait se contenter que de vagues et moroses réponses. Pourtant, ces moments d'intimité avec elle ne me déplaisaient pas, au contraire. J'éprouvais un plaisir secret à l'écouter parler d'elle, de ses joies et de ses peines, avec toujours cette bonne humeur et cette douceur qui la caractérisait.




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